L’eau du robinet ? chargée en nitrates et parfumée à la javel ? l’eau en bouteille ? chère et, malgré les promesses du PET, matériau généralisé en toute hâte et sans tambour au début des années 1990, pleine de résidus de plastique. A la télé, on voit sur les tables des prestigieuses réunions publiques, des carafes et des verres, voire seulement des verres remplis. L’association de consommateurs, Que choisir ?, est très active.
Les sociétés concessionnaires se partagent 80% du marché de l’eau ; la Lyonnaise des Eaux (Suez) couvre le plus grand territoire d’un seul tenant, dans notre région. Clermont-Ferrand reste en régie municipale et Cournon a été reprise en 2007. biblio : La Galipote n°116. {voir plus loin}
Importance des sociétés d’embouteillage d’eaux. Volvic, la plus connue, appartient à Danone. Avant d’être mises en bouteilles (de plastique) et commercialisées, toutes les eaux sont traitées, mais cela n’est pas dit. Toutes les bouteilles de plastique, et même celles en PET, relâchent des molécules dans l’eau. Pour la bonne raison que la bouteille est remplie sitôt moulée à chaud ! Et qu’ensuite elle est stockée et transportée en plein soleil… Si vous voulez en boire, préférez celles qui ont un taux élevé d’ohm (résistivité) et un taux faible de résidus à sec. Ce sont les plus « pures ». Les sels minéraux vantés dans les publicités ne font que transiter dans notre organisme qui ne les assimile pas, en général. Notre principale source de sels minéraux se trouve dans les fruits et légumes.
Enfin, malgré une très ancienne obligation, les captages d’eau de robinet sont peu protégés ; la plupart n’ont qu’un très petit périmètre de protection.
La solution individuelle (et égoïste) est d’utiliser une carafe filtrante. Souvent, le filtre, lorsqu’il est fixé sur un robinet, devient un nid à bactéries et il faudrait qu’il soit jeté dans une décharge spécialisée dans les produits toxiques, ce qui n’est pas le cas.
Solution : pas de solution, à moins de préserver correctement la ressource en eau.