Les nouveaux matériaux sont si petits qu’ils sont difficilement confinés


Début Juin 08, le Bar des sciences, à Cournon faisait une information sur les nanotechnologies, en soulignant les multiples applications de cette nouvelle façon d’utiliser les matériaux. Et bien sûr, en affirmant qu’il n’y a pas de nanomatériaux dans l’air, démentant à l’avance les craintes déjà exprimées. Car, les nanomatériaux peuvent être nuisibles s’ils se faufilent là où ils ne devraient pas se trouver, et il n’y a aucun moyen de s’en débarrasser. Peu de travaux sont menés sur leur toxicité, et peu d’infos circulent, autres que louangeuses, comme au Bar des sciences. Une enquête d’opinion aux Etats-Unis (février 08) montre une méfiance très généralisée. A peine 29,5% des sondés les jugent « moralement acceptables ». Curieusement, cette méfiance est attribuée à la religiosité plus grande de nos voisins d’Outre-Atlantique ! {voir plus loin}
Ce lien vise clairement à discréditer les sceptiques ! De façon plus douce, et en condamnant ceux qui « condamnent d’avance les OGM », les pro nano disent souhaiter la création d’une « nanophilosophie » qui réfléchisse continument sur la valeur humaine des buts assignables à ces nouvelles technologies. Aucune philosophie ne pourra remplacer des recherches en toxicologie et sur les effets à long terme !
D’autres chercheurs, moins pressés de manipuler l’opinion, restent circonspects et craignent de nouvelles pollutions et maladies. En France, le travail d’information et de mise en garde est circonscrit aux environs de Grenoble, la capitale des nanotechnologies.
www.piecesetmaindoeuvre.com

www.amisdelaterre.org/-Nanotechnologies-.html?var_recherche=nanotechnologie

Gare aux crèmes et huiles solaires qui en contiennent souvent !

Les nanométariaux forment des films très fins qui couvrent les surfaces et, dans les crèmes solaires, bloquent le passage des UV. Une autre application qui se généralise est les boules de lavage (qui ne nettoient que très médiocrement) tout en étant recouvertes de produits bactéricides, plus nuisibles qu’utiles de toute façon.
Source :
www.onearth.org/article/our-silver-coated-future

Outre le revêtement des surfaces, les nanomatériaux assurent une circulation
d’« information » dans le corps et/ou dans les « outils » : faire pénétrer un médicament dans une seule cellule. Cette énorme précision enchante les laboratoires.
Ils pourraient aussi servir à « améliorer » la performance biologique d’un individu et de sa descendance. En effet, l’épigénétique, l’étude des interactions entre le patrimoine génétique et l’environnement, montre qu’il est possible de modifier la structure génétique d’êtres vivants par la simple absorption d’aliments ou et substances chimiques spécifiques. Mais on ne peut affirmer que cette modification serait transmissible. Les rats ne sont pas les seuls cobayes : soldats et sportifs sont aussi « améliorés » et l’on cherche maintenant à voir si ce qu’ils ont ingéré produit des effets durables… Quant à ceux qui auraient ingéré involontairement ces nouvelles particules via l’air, l’eau ou leurs aliments industriels et leurs emballages, ce ne sont que des cobayes qui s’ignorent.


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