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  • Une carrière inacceptable, acceptée par toutes les institutions

    Le projet de schéma départemental des carrières donné à consultation jusqu’au 25 avril 2013 est remarquable par la non-information sur une carrière dangereuse et longtemps exploitée dans l’illégalité. Avec la bienveillance des autorités de tutelle, y compris la DDASS, devenue ARS qui veille sur la santé publique.
    Silence et bouche cousue : on sacrifie un hameau (village) à la santé d’un carrier, à la logique de l’acceptabilité

  • La science au service des carriers

    Le projet de schéma des carrières est à disposition du public jusqu’au 25 avril 2013.
    Il s’agit, entre autres, d’utiliser comme document de référence une carte qui modifie la surface des alluvions, le lit majeur de l’Allier) pour accorder quelque 1600 hectares aux carriers, sans vérification des relations avec le cours d’eau, (le lit mineur)
    Explications pour éclairer la confection de cette nouvelle carte hydrogéologique

  • Suivi des anciennes mines d’uranium du Puy de Dôme

    Deux campagnes de spectrométrie (mesures des niveaux de radioactivité) héliportées ont eu lieu :

    • au nord ouest du département sur les communes de Lachaux, Ris, Arconsat, Chateldon, Puy-Guillaume, Saint-Victor-Montvianneix.
    • au Sud Est d’Ambert, sur les communes de Saint Martin des Olmes, Grandrif et Baffie.
      Après analyse des résultats, les mesures obtenues ont été complétées par des prospections au sol confiées à la STMI (Société des Techniques en Milieu Ionisant), filiale d’AREVA.
      Lors d’interventions sur le terrain, nous avons pu fournir aux prospecteurs quelques indications qui n’avaient pas été relevées.
      Ces opérations ont visé uniquement à retrouver les stériles radioactifs, c’est-à-dire le minerai trop pauvre pour être exploité et abandonné à la sortie de la mine ou utilisé pour divers travaux (cf SEVES Septembre 2012). L’examen des résultats n’est pas terminé et aucune des mesures obtenues n’a été publiée. AREVA n’a diffusé que les cartes à grande échelle, inutilisables pour localiser les sites contaminés.
      Par ailleurs AREVA a publié en juillet 2012 le « suivi environnemental du site de Roffin » pour l’année 2011.
      Le 18 décembre 2012, une réunion a été organisée à St Priest-la-Prugne par le sous-préfet de Roanne à l’intention des maires et associations intéressées par les sites miniers du Forez.
      Tout en remettant à plus tard la publication des recherches effectuées, le représentant d’AREVA a fourni ou répété quelques explications. A partir des mesures réalisées, AREVA applique divers scénarios aux populations vivant sur ou à proximité des zones contaminées. A partir de là sont calculées les « doses efficaces annuelles ajoutées » reçues par les individus de divers groupes de population (enfants, retraités, agriculteurs, …). Il s’agit de doses reçues en plus de celles provenant de la radioactivité naturelle ou d’origine médicale.
      La limite de dose efficace ajoutée est de 1 mSv/an pour le public (1 milliSievert/an). Mais il est indispensable de tenir compte des doses pouvant provenir d’autres sources de contamination. AREVA veut donc retenir les doses suivantes pour déterminer ses interventions :
    • au dessous de 0,3 mS/an : pas d’intervention,
    • entte 0,3 et 0,6 mSv/an : intervention à décider au cas par cas,
    • au dessus de 0,6 mSv/an : intervention dans tous les cas.
      Ces limites ne sont pas satisfaisantes. Elles sont en discussion au niveau national avec l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire), AREVA, etc …
      Parmi les sites miniers du Forez, AREVA ne retient sur le Puy de Dôme que 2 sites à plus de 0,6 mSv/an sans préciser lesquels.
      A noter que :
    • ces recherches ne portent que sur les stériles. On ne parle que du site de Roffin avec ses problèmes d’eau et ses résidus de traitement du minerai. Au Bois des Gardes (St Martin des Olmes) du minerai provenant d’aires de stockage a été réenterré sans précaution particulière.
      -AREVA n’envisage d’intervenir que dans les zones liées à des infrastructures humaines et sur des terrains non naturels. D’où le risque d’oublier les autres zones contaminées et d’y développer un jour des activités humaines sans décontamination.
      Tout cela, c’est ce que les nucléocrates appellent « gérer le passé ». Une expression qui revient sans cesse dans leur discours alors que la problématique est de préparer l’avenir.
      En conclusion (provisoire) force est de constater que la situation et l’attitude d’AREVA sont loin d’être satisfaisantes.
      Par ailleurs, actuellement AREVA prend en charge les travaux de décontamination qui résultent du recensement en cours. Ce ne sera plus le cas ultérieurement. Il faut donc maintenant veiller à signaler les zones contaminées, faute de quoi les travaux nécessaires resteront à la charge des particuliers et des communes. Il faut maintenant obliger AREVA à assainir et réaménager tous les sites concernés.
  • Colloque taupiers

    Le 22 novembre dernier, à Besançon, le Fredon Franche Comté invitait le Fredon Auvergne à un colloque sur les rats taupiers.
    PdDNE n’avait pas les moyens de s’y rendre, mais a envoyé un texte pour y participer.
    Nous avons exploré la biodiversité humaine, celle qui escorte l’éleveur-agriculteur pour montrer qu’il s’agit bien d’une lutte collective, comme le recommande le Ministère de l’agriculture. En attendant un décret prochain…

  • Les OGM en bref

    Les OGM sont des organismes génétiquement modifiés. ce sont des bactéries, des plantes et des animaux dont on a modifié l’ADN pour les rendre plus performants ou plus spécifiques. Les plantes (PGM) vont résister aux herbicides, les vaches vont donner plus de lait, les bactéries vont « fabriquer » une molécule, comme l’insuline ainsi disponible pour les diabétiques depuis 1981.
    Mais des effets inattendus et souvent contraires aux espoirs se manifestent dès que les OGM, répandus dans notre environnement, agissent sur d’autres organismes. Les « mauvaises herbes » deviennent résistantes aux herbicides, les aliments fabriqués avec des PGM pourraient avoir des conséquences sur la santé de ceux qui les mangent.
    Conséquences qu’il est difficile d’évaluer, surtout si les fabricants d’OGM s’efforcent de ne pas les chercher.
    En dehors des luttes menées localement dans le Puy-de-Dôme, et des informations que nous pouvons vous donner, deux associations sont importantes.
    www.infogm.org

  • Les rats taupiers nous emmènent très loin

    Le Paysan d’Auvergne du 16 novembre 2012 publie le Bulletin de santé du végétal:
    Alerte générale, récapitulatif sur plusieurs communes, même où une pullulation a eu lieu en 2011

    Comment comprendre ces alertes, au-delà de la présence continue des campagnols?

  • Avis d’enquête publique

    PdDNE donne son avis sur le projet de construction d’une Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux à Culhat

  • OGM : Il a montré leur toxicité, il doit être exécuté

    L’étude du professeur Séralini sur le maïs transgénique a fait couler beaucoup d’encre.
    Christian Vélot, généticien moléculaire, apporte des précisions qu’il est un des seuls à pouvoir donner.

  • Mines d’uranium, des stériles qui n’en sont pas ?

    L’exploitation du minerai d’uranium, point de départ de l’industrie électronucléaire, s’est traduite par le stockage et une large dispersion d’éléments radioactifs aux alentours des mines avec contamination de l’environnement. C’est le cas pour la plupart des sites qui ont fonctionné dans le Puy de Dôme.
    Le travail des associations dont Puy de Dôme Nature Environnement (PdDNE) et la CRIIRAD, et l’émission du documentaire « la France contaminée » sur France 3 en février 2009, ont amené le Ministre de l’écologie et l’Autorité de Sûreté nucléaire à publier une circulaire conjointe du 22 juillet 2009.
    Ce texte demande à AREVA d’engager des actions sur ses sites miniers uranifères. Il s’agit, entre autres, de renforcer la sécurité et le contrôle de ces sites et de gérer les stériles.
    De quoi s’agit-il ?

  • Mines d’uranium dans le Puy-de-Dôme

    Le site d’extraction d’uranium de Roffin, sur la commune de Lachaux (Puy-de-Dôme), a été exploité de 1948 à 1957. Il a comporté également une installation de traitement des minerais d’uranium de 1948 à 1957.
    A la demande de Puy-de-Dôme Nature Environnement, le laboratoire de la CRIIRAD y a effectué une mission de contrôles avec des mesures de radiations.
    Le compte rendu de cette mission peut maintenant être consulté sur la page du site de la CRIIRAD: http://www.criirad.org.
    Cette intervention de la CRIIRAD se révèle importante pour la suite du travail que nous devons continuer sur ces anciennes mines.