En 2014, les agriculteurs ont acheté 16% de produits phytosanitaires de plus.
Jardiniers amateurs et gestionnaires d’espaces verts ont diminué de 2, 2% chaque année pendant trois ans, puis ont ré-augmenté de 10% en 2014.
L’explication serait conjoncturelle : printemps doux, saison pluvieuse etc…
Et les néocotinoïdes utilisés pour « enrober » massivement les semences (légumes comme grandes cultures) doivent être en partie responsables de cette augmentation. Mais, en 2014, une étude a montré qu’ils n’étaient pas utiles : ils disparaissent de la plante avant l’arrivée des ravageurs spécifiques (ne tuant que les insectes non-cibles) et n’augmentant pas les rendements du soja.
En même temps, O surprise (?), les semenciers et fabricants de poisons annoncent la diminution de leurs bénéfices, et des licenciements à travers le monde. Le capitalisme globalisé nous avait habitués à la séquence inverse : bénéfices accrus suivis de « dégraissage » (cf Michelin et autres).
Alors ? cela ressemble à des précautions de panique : faire des provisions avant une interdiction prévisible.
Déjà, l’interdiction de l’atrazine avait été retardée d’un an à cause des stocks qu’il fallait utiliser.
Comme un drogué qui stockerait son crack avant la fin de la fabrication.
Mais hélas, il s’invente tous les jours de nouveaux poisons et drogues.
RV: ci-dessous, « désherber, un plaisir avec enlist duo ». « Herbicides dans une aire de jeux d’enfants ».
RV: ci-dessous, « désherber, un plaisir avec enlist duo ». « Herbicides dans une aire de jeux d’enfants ».