Environnement

  • Centre ECOLOGIE ET SANTE

    Le centre ECOLOGIE ET SANTE résulte d’un projet porté depuis des années par le professeur YURI BANDAZHEVSKI. Il a commencé à fonctionner à Kiev en Ukraine.
    Il met en œuvre un programme international financé par l’Europe.
    Il vise l’étude des régions contaminées par la catastrophe de Tchernobyl et l’amélioration de la santé publique pour les habitants de ces régions.
    Une convention est passée entre le centre et l’académie de Clermont-Ferrand.
    Pour en savoir plus :
    ( site trilingue : français, russe, anglais)
    https://chernobyl-today.org/fr/home

  • Les pollinisateurs meurent aussi

    Voilà que l’INRA (institut national de la recherche agronomique)lance l’alerte : les pollinisateurs sauvages, insectes, papillons etc, sont aussi décimés par les poisons de l’agro-chimie. Et par d’autres causes s’empresse de dire ce vénérable institut qui a si bien servi (sur ordre de nos élus) le développement de l’agro-chimie.
    Au nom du développement, pour ‘nourrir le monde’, sûrement pas pour tuer les abeilles et les papillons.
    Ce sont – seulement- quelques chercheurs de l’INRA, à l’origine d’un groupe international qui lancent cette alerte. le ‘Task Force on Systemic Pesticides'(coalition contre les pesticides systémiques), qui sont aussi des perturbateurs hormonaux. Annonce faite en juin 2014, en toute discrétion.
    Maintenant, on va compter les survivants. Il est grand temps. Puis on ira supplier à deux genoux les fabricants de poisons qui ‘nourrissent le monde’ de lever le pied sur les épandages, sur les semences enrobées (qui transforment la plante en insecticide, tout comme une plante GM, y compris les parties qui seront mangées).
    Mais notre monde est une totalité : après les herbicides les insecticides ! Les abeilles et autres pollinisateurs ont aussi un ‘microbiote’ (intestin plein de bactéries), comme nous les humains.
    Merci à ceux qui tuent, impunément, avec les faveurs des gouvernants et des ‘scientifiques’.
    Si tu sèmes le vent, tu récoltes la tempête, MAIS SI TU SÈMES L’IGNORANCE, TU RéCOLTES LA MORT !

  • Haro sur les Perturbateurs Endocriniens , Qu’est-ce?

    Le film diffusé sur Arte le 9 août 2014, à 19H, « Endoc(t)rinement », relate les difficultés rencontrées par la commission européenne pour réglementer les PE (perturbateurs endocriniens).
    Vrai roman policier, avec ses acteurs maléfiques et les efforts (encore vains à ce jour) pour obtenir une réglementation qui tienne compte de la santé publique.
    Car les PE sont des poisons que nous ingérons quotidiennement: nous les mangeons, nous les respirons, nous les manipulons.
    Et ceux qui, en les utilisant dans de multiples objets quotidiens, en tirent profit, ne souhaitent pas dépenser leurs « économies » pour trouver des molécules de substitution.

  • Pesticides partout, Bio décriée

    Chaque fois qu’une rafale d’analyses fait apparaître des résidus de pesticides dans des aliments bio, l’industrie chimique se frotte les mains et en fait ses gros titres. Elle concède juste, du bout des lèvres qu’il pourrait y en avoir un peu moins…
    Et voilà que l’Inra s’y met : Le colloque du 14 octobre 2013, fut hâtivement préparé, avec un intitulé biaisé :
    « Comment rendre l’agriculture biologique plus productive? Comment organiser la transition de l’agriculture conventionnelle vers une agriculture plus durable ? »
    Il a déclenché une critique véhémente du syndicat SUD-RE, et des protestations non moins déterminées des chercheurs qui n’avaient pu faire valoir nombre de travaux favorables à la Bio.
    Le travail est en train d’être repris, sur des bases plus saines.
    Comme on sait, il est interdit de dire que l’alimentation bio est bonne pour la santé (l’agriculture bio est mise sur le même plan que les yaourts de l’agro-industrie), mais voilà, il y a (au moins) une association qui le proclame clairement, avec des preuves, celles-là qui n’avaient pu figurer dans le colloque, et d’autres.
    NB:Lire dans Download : « Manger Bio réduit votre exposition aux pesticides de 90% »

  • Comment remplacer les abeilles

    Les abeilles diminuent ? on ne sait pas pourquoi d’ailleurs. Ce ne sont surtout pas les insecticides répandus avec diligence sur toutes les cultures, disent nos responsables.

    Mais pas de souci : ON va les remplacer :
    Les Chinois montrent la voie : il suffit de polliniser à la main, ce qu’ils font depuis les années 1980; belle photo à l’appui d’une femme perchée dans un pommier.
    D’ailleurs, elles sont déjà remplacées par tous les autres insectes pollinisateurs: la preuve, une cascade d’infos sur ces sauveteurs naturels.

    Et notre agence nationale de sécurité sanitaire a pondu un magnifique rapport (7 avril, commission européenne) où le mot pesticide ne figure pas, ni insecticide, ni même produit phytosanitaire. Sujet de ce rapport ? mesurer la mortalité NATURELLE des abeilles domestiques… Ben voyons!

  • Médecins contre pesticides

    1200 médecins lancent un appel pour que cesse l’empoisonnement généralisé par les pesticides.
    Attention : la pétition ne peut être signée que par un médecin !
    http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?page_id=544

    PS l’appel date de septembre 2013

  • Visite à la DRAF: VTH (variétés tolérantes aux herbicides) peu connus

    La Direction régionale de l’agriculture et de la forêt représente le ministère du même nom à l’échelle régionale.
    Le Service de la Protection des Végétaux veille à l’application des lois sur la protection des végétaux, de la réglementation sur l’usage des produits phytosanitaires que sont les herbicides, fongicides et insecticides.
    Ainsi que sur la réglementation sur les OGM.
    Les VTH, variétés tolérantes aux herbicides, sont créés par accélération de leurs capacités de mutation; ce sont des OGM qui ne portent pas ce nom et qui entraînent les mêmes effets.
    Principalement la résistance des « mauvaises herbes » à l’herbicide que la plante cultivée « tolère », car elle a été sélectionnée sur une variété qui a muté après manipulation.
    Le service de la protection des végétaux semblait ignorer les problèmes entraînés par cette innovation, exposés dans une expertise de l’INRA publiée le 16 novembre 2011.
    Voici le compte-rendu de la visite faite le 16 juillet 2013 par plusieurs associations et collectifs du Puy-de-Dôme:

  • EAJ= emploi Autorisé au Jardin= sigle trompeur

    Le texte ‘herbicides dans une aire de jeux’ parlait des herbicides qui portent la mention EAJ (emploi autorisé au jardin). Cette formule rassurante vient de l’arrêté du 6 octobre 2004 relatif aux conditions d’autorisation et d’utilisation de la mention ’emploi autorisé dans les jardins’. Seuls les produits portant la mention EAJ peuvent être utilisés par les jardiniers amateurs.
    Ces herbicides, vendus en grandes surfaces et dans les jardineries (sauf Botanic depuis 2008 et plus récemment Leclerc), excluent quelques molécules dangereuses, mais en conservent d’autres, comme le 2-4 D et les perturbateurs endocriniens. Voir le rapport EXPERT de Générations futures
    Votre jardin, vos légumes et votre santé ne tolèrent aucun pesticide chimique.
    La binette, la main, le désherbage thermique sont les seuls à garantir la qualité de notre travail. Voir plus bas « herbicides dans une aire de jeux d’enfants »

  • Une carrière inacceptable, acceptée par toutes les institutions

    Le projet de schéma départemental des carrières donné à consultation jusqu’au 25 avril 2013 est remarquable par la non-information sur une carrière dangereuse et longtemps exploitée dans l’illégalité. Avec la bienveillance des autorités de tutelle, y compris la DDASS, devenue ARS qui veille sur la santé publique.
    Silence et bouche cousue : on sacrifie un hameau (village) à la santé d’un carrier, à la logique de l’acceptabilité

  • Suivi des anciennes mines d’uranium du Puy de Dôme

    Deux campagnes de spectrométrie (mesures des niveaux de radioactivité) héliportées ont eu lieu :

    • au nord ouest du département sur les communes de Lachaux, Ris, Arconsat, Chateldon, Puy-Guillaume, Saint-Victor-Montvianneix.
    • au Sud Est d’Ambert, sur les communes de Saint Martin des Olmes, Grandrif et Baffie.
      Après analyse des résultats, les mesures obtenues ont été complétées par des prospections au sol confiées à la STMI (Société des Techniques en Milieu Ionisant), filiale d’AREVA.
      Lors d’interventions sur le terrain, nous avons pu fournir aux prospecteurs quelques indications qui n’avaient pas été relevées.
      Ces opérations ont visé uniquement à retrouver les stériles radioactifs, c’est-à-dire le minerai trop pauvre pour être exploité et abandonné à la sortie de la mine ou utilisé pour divers travaux (cf SEVES Septembre 2012). L’examen des résultats n’est pas terminé et aucune des mesures obtenues n’a été publiée. AREVA n’a diffusé que les cartes à grande échelle, inutilisables pour localiser les sites contaminés.
      Par ailleurs AREVA a publié en juillet 2012 le « suivi environnemental du site de Roffin » pour l’année 2011.
      Le 18 décembre 2012, une réunion a été organisée à St Priest-la-Prugne par le sous-préfet de Roanne à l’intention des maires et associations intéressées par les sites miniers du Forez.
      Tout en remettant à plus tard la publication des recherches effectuées, le représentant d’AREVA a fourni ou répété quelques explications. A partir des mesures réalisées, AREVA applique divers scénarios aux populations vivant sur ou à proximité des zones contaminées. A partir de là sont calculées les « doses efficaces annuelles ajoutées » reçues par les individus de divers groupes de population (enfants, retraités, agriculteurs, …). Il s’agit de doses reçues en plus de celles provenant de la radioactivité naturelle ou d’origine médicale.
      La limite de dose efficace ajoutée est de 1 mSv/an pour le public (1 milliSievert/an). Mais il est indispensable de tenir compte des doses pouvant provenir d’autres sources de contamination. AREVA veut donc retenir les doses suivantes pour déterminer ses interventions :
    • au dessous de 0,3 mS/an : pas d’intervention,
    • entte 0,3 et 0,6 mSv/an : intervention à décider au cas par cas,
    • au dessus de 0,6 mSv/an : intervention dans tous les cas.
      Ces limites ne sont pas satisfaisantes. Elles sont en discussion au niveau national avec l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire), AREVA, etc …
      Parmi les sites miniers du Forez, AREVA ne retient sur le Puy de Dôme que 2 sites à plus de 0,6 mSv/an sans préciser lesquels.
      A noter que :
    • ces recherches ne portent que sur les stériles. On ne parle que du site de Roffin avec ses problèmes d’eau et ses résidus de traitement du minerai. Au Bois des Gardes (St Martin des Olmes) du minerai provenant d’aires de stockage a été réenterré sans précaution particulière.
      -AREVA n’envisage d’intervenir que dans les zones liées à des infrastructures humaines et sur des terrains non naturels. D’où le risque d’oublier les autres zones contaminées et d’y développer un jour des activités humaines sans décontamination.
      Tout cela, c’est ce que les nucléocrates appellent « gérer le passé ». Une expression qui revient sans cesse dans leur discours alors que la problématique est de préparer l’avenir.
      En conclusion (provisoire) force est de constater que la situation et l’attitude d’AREVA sont loin d’être satisfaisantes.
      Par ailleurs, actuellement AREVA prend en charge les travaux de décontamination qui résultent du recensement en cours. Ce ne sera plus le cas ultérieurement. Il faut donc maintenant veiller à signaler les zones contaminées, faute de quoi les travaux nécessaires resteront à la charge des particuliers et des communes. Il faut maintenant obliger AREVA à assainir et réaménager tous les sites concernés.