L’eau est un bien commun, personne ne peut s’en passer, mais certains sont plus assoiffés que les autres.
Limagrain qui utilise autant d’eau que la métropole de Clermont-Ferrand
Volvic qui assèche les communes en amont et en aval de sa source
Danone, qui via Volvic exige des profits de 15% alors que l’épargne populaire (livret A) est en-dessous de 1%.
Marchons, marchons, qu’une eau pure abreuve hommes et bêtes au lieu des comptes offshore !
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L’eau est un bien commun: marche du 21 mars 2021
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Lettre ouverte aux candidats des élections du 28 juin 2020
Le Projet Régional de Prévention et Gestion des Déchets, alias PRPGD, insistait sur le « gisement » de CSR (combustibles résiduels solides) dont il fallait améliorer la prospection et la circulation vers… des incinérateurs.
Voir ci-dessous, « La baguette magique du projet Déchets 2019 »
Mais brûler laisse toujours des résidus, de plus en plus dangereux dont on ne sait que faire, à part les entasser sur des zones humides, comme à Queuille. RIEN SUR LA DIMINUTION DES DECHETS ! Et les maires, si flattés depuis peu par notre président, sont totalement écartés de la gestion des déchets.
LETTRE OUVERTE AUX CANDIDATS DES ELECTIONS DU 28 JUIN 2020
La gestion des déchets
Vous allez vous présenter aux élections municipales et aurez donc une responsabilité dans la gestion des déchets même si on a éloigné les élus municipaux des décisions au bénéfice de quelques responsables du VALTOM. Cela ne vous exonère pas de votre responsabilité même si on a transféré aux communautés de communes ou aux syndicats de communes qui ont eux-mêmes délégué au VALTOM. Ces structures prennent des initiatives en matière de prévention, gèrent la collecte des recyclables et du non trié, définissent la contribution financière des habitants et désignent leurs représentants au VALTOM. Au VALTOM pour l’ensemble du département (+ l’arrondissement de Brioude) qui gère les traitements : les différentes décharges et la délégation du service public à une entreprise privée (incinérateur de Vernéa/Suez).Cela se traduit par des moyens différents mis au service du citoyen avec des résultats différents d’une collectivité à l’autre.
Au bout du compte, c’est la quantité d’OMR (ordures ménagères résiduelles) qui vont polluer l’environnement avec l’incinération et la mise en décharge : produits toxiques rejetés dans l’atmosphère, forte production de CO2 impactant le climat (pour brûler 1 t de déchets, il faut 6 t d’air et rejeter 1,37 t de CO2), contamination des sols et de l’eau en étalant partout les mâchefers d’incinération chargés en produits toxiques.
L’association Zéro Waste a établi un classement des collectivités en calculant en kilos par an et par habitant, la quantité d’OMR produite. La plus performante est à 64 kg/an/hab, jusqu’à plus de 350 kg/an/hab pour la ville de Paris. Parmi les moins mauvais, on trouve localement le SBA (Syndicat du Bois de l’Aumone) à 148 kg/an/hab, le VALTOM affiche fièrement une moyenne de 212 kg/an/hab et nous avons calculé que la CAM (Clermont Auvergne Métropole) est à 230 kg/an/hab.
Avec ces très mauvais résultats, le VALTOM ose demander une augmentation de la capacité de l’incinérateur de 20 000t/an et de la décharge de Clermont Fd de + 1 500 000 tonnes via le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets, ce qui va se traduire par une augmentation de la pollution et des rejets de CO2 !
Nous vous demandons de vous prononcer publiquement :- contre l’augmentation de la capacité de l’incinérateur et de la décharge de Puy Long.
- contre la prolifération, la dispersion des mâchefers d’incinération n’importe où, n’importe comment et pour le suivi des sites qui en ont reçus.
- pour la diminution progressive de la mise en décharge des OMR.
- pour un retour à la facturation des traitements sur la base de 90% à la tonne et 10% au nombre d’habitants. Le Tribunal Administratif ayant cassé la délibération arbitraire du VALTOM (50%, 50%) qui pénalise les collectivités et les contribuables les plus vertueux. Pour la mise en œuvre des bonnes pratiques: redevance véritablement incitative, collecte en porte à porte des bio déchets, emploi de plus d’« éco-ambassadeurs ». Pour l’interdiction de l’utilisation de CSR (combustibles solides de récupération) dans les chaufferies industrielles et urbaines du territoire.Pour une transparence publique des positions prises par les élus concernés à l’intérieur de leur collectivité et au sein du VALTOM. Pour la tenue de la Commission de Contrôle Financier afin que la gestion de VERNEA/SUEZ soit réellement transparente et contrôlée par le VALTOM et la Chambre régionale des Comptes conformément à la réglementation en vigueur.
Contact : collectif.déchets63@orange.fr
Signataires : Collectif d’associations contre l’incinération des déchets dans le Puy de Dôme, Association contre l’incinération à proximité de l’agglomération clermontoise, Alternatiba 63, Bien être à Aulnat, Brigades vertes(ALPN), LAVE, FNE 63 Puy de dôme nature environnement, Union fédérale des consommateurs 63Que choisir
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L’EAU, BIEN COMMUN ? eh ben NON!
Moins il a d’eau dans les rivières, les barrages et les réserves souterraines, et plus elle est interdite aux usagers. Chez nous, elle est pour Limagrain et Volvic. Particuliers, maraîchers, piscicultures, passez votre chemin.
Nestlé s’approprie l’eau de Vittel, et le Préfet (un autre) prie les habitants de restreindre leur consommation ! INACCEPTE !
Même abus de la force publique dans le Puy-de-Dôme, au profit des industriels.
Le point sur ce scandale par un groupe d’associations, dont PdDNELETTRE A MADAME LA PREFETE DU PUY-DE-DOME
Le 20 novembre 2019,
Madame la Préfète,
Nous sommes un collectif d’associations citoyennes, syndicales ainsi que de citoyens et citoyennes du Puy-de-Dôme, qui nous intéressons et interrogeons sur la gestion et l’utilisation de l’eau sur le département. Nous vous livrons nos commentaires et nos demandes.
Nous y constatons en effet depuis plusieurs mois la raréfaction extrême de la ressource en eau :- Assèchement des eaux de surface (ruisseaux, rivières, mares, étangs, puits,…) localement total (en particulier dans la plaine aux alentours de Mozac et dans les Combrailles, mais aussi barrage de la SEP),
- Diminution de plus de 70% du niveau de la plupart des nappes phréatiques souterraines.
Avec comme conséquences :
- La diminution voire la privation en eau, quelquefois potable, pour les populations en particulier pour leurs usages domestiques ;
- La disparition de zones humides et l’effondrement de leur biodiversité ;
- La limitation jusqu’à l’interdiction totale provisoire de prélèvement en eau prévue par arrêtés préfectoraux successifs depuis le 25 juillet 2019 (suspension en cours jusqu’au 30 novembre 2019, sauf reconduction), touchant prioritairement et presque exclusivement les populations du Puy-de-Dôme, ainsi que l’agriculture paysanne locale (maraîchers, horticulteurs, pisciculteurs…), portant ainsi atteinte indirectement à l’alimentation, donc à la santé des populations.
Les causes de cette raréfaction ne sont pas seulement liées au changement climatique, conduisant à des périodes plus longues et plus intenses de sécheresse avec déficit pluviométrique de moitié depuis les deux dernières années 2018 et 2019. La raréfaction de l’eau sur certaines zones du département est aussi la conséquence directe de l’utilisation massive sans aucune restriction ni contrôle indépendant de la ressource en eau à des fins de vente à l’exportation. Deux exemples :
- Usine Danone – Volvic : pompage de l’eau de la nappe pour exportation en grande partie à l’internationale de plus d’un milliard de bouteilles d’eau en plastique par an (chiffres Danone – Volvic), avec un énorme gaspillage de l’eau (trois litres d’eau sont nécessaires pour réaliser une bouteille plastique d’eau d’un litre). L’entreprise s’est vue octroyée un droit de pompage de 90 litres par seconde, attribué par la préfecture du Puy-de-Dôme depuis plusieurs années, sans révision récente liée à la raréfaction de la ressource en eau. L’analyse de ces prélèvements s’effectue uniquement par un autocontrôle présenté deux fois par an à l’autorité de tutelle, la préfecture du Puy-de-Dôme. Or nous ne pouvons que constater que cette année, pour la première fois depuis des centaines d’années, les aquifères (reliés à la nappe dans laquelle pompe Volvic) construits par les moines au XIIIème siècle pour alimenter en eau potable les populations de Mozac et ses environs ne coulent plus ! Conduisant notamment à la fermeture de la pisciculture de Saint-Genest l’Enfant et ayant actuellement entamé une procédure juridique. Plusieurs associations locales manifestent également leurs inquiétudes au sujet de la gestion de l’eau de l’aquifère de Volvic. Elles militent notamment pour que les différents usages de cette précieuse ressource s’effectuent dans une logique durable et équitable.
- L’irrigation par aspersion des cultures agroindustrielles des plaines de la Limagne, en grande partie pour de la production à vocation exportatrice, à partir des eaux du barrage de la SEP, autorisée sur dérogation par les deux arrêtés préfectoraux successifs de restriction d’eau, dans la limite d’une réduction du débit prélevé de 25% jusqu’au 30 septembre, puis de 50% jusqu’au 30 novembre 2019. Il n’y a pas de contrôle possible des quantités d’eau réellement prélevées, puisqu’un certain nombre des installations de pompage ne comportent pas de compteurs volumétriques d’eau. Encore ici, nous constatons que depuis début octobre 2019, pour la première fois depuis sa mise en eau il y a 25 ans, le barrage de la SEP a été complètement vidé de ses 4,7 millions de mètres cubes d’eau qu’il détient lorsqu’il est plein. Conduisant à la baisse du niveau d’eau de la rivière Morge en dessous de son niveau d’étiage, avec des conséquences irréversibles sur la préservation des milieux aquatiques associés.
Devant cette inégalité d’accès et d’utilisation de l’eau entre différents usagers, les organisations signataires de cette lettre vous sauraient gré de bien vouloir leur apporter les éclairages nécessaires aux interrogations suivantes :
Existe-t-il des données quantitatives et qualitatives indépendantes sur l’état de la ressource en eau sur le Puy-de-Dôme, y compris sur le gisement qu’exploite Danone – Volvic ? Ces données sont-elles réactualisées de manière permanente ?
Par ailleurs, les autorisations de prélèvement des eaux à des fins industrielles, agroindustrielles et de loisirs sont-elles, elles aussi, réactualisées de manière permanente ?
Des contrôles indépendants et réguliers sur l’utilisation réelle de l’eau à des fins industrielles, agroindustrielles et de loisirs sont-ils mis en place ?
La représentation et la consultation permanente de la société civile est-elle prévue aux différentes commissions de contrôle, de préservation et d’utilisation de l’eau du département ? De quelle manière ?
Pourquoi, conformément à l’article L211-1 de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques n° 2006-1772 du 30 décembre 2006, les arrêtés préfectoraux de restriction d’eau successifs depuis le 25 juillet 2019, ne privilégient-ils pas l’accès à l’eau pour les populations du Puy-de-Dôme, ainsi que les producteurs locaux en circuits courts, qui oeuvrent à l’alimentation de ces populations ?
En vous remerciant par avance pour votre réponse et demeurant à votre disposition pour vous apporter tout complément d’information, veuillez recevoir, Madame La Préfète, l’expression de nos meilleures salutations.
Organisations signataires par ordre alphabétique :
Action Non Violente Cop 21 – Alternatiba 63 – Attac 63 – Association des Compagnons de l’Initiative Locale d’Entraide – Confédération Paysanne du Puy-de-Dôme – Extinction Rébellion – Gilets Jaunes 63 – Ligue des Droits de l’Homme section Combrailles – Puy de Dôme Nature Environnement
Contact : eaubiencommun63@gmail.com -
Qui est Youri Bandajevski ?
Nous avons annoncé sa venue à Clermont-Ferrand pour une conférence, le 4 décembre 2018, « Tchernobyl continue ».
CE médecin soviétique a tout de suite compris l’ampleur du désastre de Tchernobyl et s’est attaché à en étudier les conséquences sanitaires. Non sans difficultés.
La CRIIRAD nous donne un condensé de sa biographie
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Microcentrale; maxi dégâts
Nous sommes en juillet 2018 et voici : Le plan Loire créé en 1994, souhaitait, entre autres, remettre en bon état la migration des saumons, et leur remontée jusqu’à leur lieu de naissance, près du village de Chanteuges (Haute-Loire). Création d’une pisciculture et d’un centre de recherche affectés à la reproduction des (rares) saumons sauvages qui parvenaient jusque là, aménagement du barrage de Vichy avec une passe à poissons dotée d’une vitrine et d’un système de comptage, effacement de quelques barrages le long de la route du migrateur.
Las, tout ce travail est balayé d’un revers de main par Vinci allié à une communauté avide de profiter des tarifs concédés à l’électricité sans CO2. Le cours d’eau sera privé de l’eau nécessaire à la remontée des saumons. En toute simplicité financière.
Le Canard enchaîné s’offusque
Il n’est pas seul. -
L’incinérateur enfle encore
Le préfet a autorisé plus de déchets dans l’incinérateur (tract ci joint). Nous devons faire savoir le désaccord de l’opinion.
réunion publique le vendredi 15 juin 2018 à 18h, maison de quartier 119 rue Abbé Prévost (à coté de la poste de la Glacière), Clermont-Ferrand
Venez nombreux agir avec les associations.
Un recours au Tribunal Administratif est envisagé par: Bien être à Aulnat, Puy de Dôme Naure Environnement, FDEN, FRANE et sans doute UFC/Que choisir.
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Pollinis et le secret des affaires; le triomphe des algorithmes
La loi sur le secret des affaires, votée au Sénat le 18 avril 2018, accorde une grande faveur aux entreprises et, malgré les promesses des ministres, affaiblit singulièrement l’action des lanceurs d’alerte.
Elle a aussi grandement bénéficié à Pollinis, association « en panne de projets » comme le dit Que Choisir, car elle a lancé plusieurs pétitions aux titres similaires et aux contenus variables pour attirer le maximum d’adresses mail, selon son mode d’existence favori.
Décryptage ci-dessous -
Dicamba bien aimé
Le 28février 2018, un collecteur d’adresses mail lance une pétition contre le dicamba décrit comme l’apocalypse de l’agriculture bio. L’herbicide dicamba est ancien (1967) et a été « amélioré ». Mais une pétition qui s’appuie sur un complot agro-industriel doit être accompagnée d’informations bien réelles.
Ne signez pas !
1er novembre 2018: Malgré les nombreux procès intentés aux Etats-Unis, l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a autorisé l’usage du dicamba pour deux années supplémentaires sur les plantes déjà sorties de terre. (L’argument étant que les agriculteurs en faisaient un mauvais usage !)
RV: AU_QUOTIDIEN, « L’apocalypse dicamba ? » -
L’INDUSTRIE EVALUE SES PESTICIDES
Générations futures, dans sa lettre du 6 février 2018 nous montre que c’est l’industrie des pesticides qui évalue la dangerosité de ses poisons agricoles.
On n’est jamais si bien servi que par soi-même.
Lisez ci-dessous le communiqué de presse de Générations futures
Il est temps que nous sachions que notre vie ne compte pas plus que celle des insectes, et en 1er lieu des abeilles.
Test pour les abeilles : poser une ruche à 50 m d’un champ arrosé et compter les mortes après quelques jours.
« ils » oublient que les abeilles butinent jusqu’à 5 Kkm de leur ruche, et butinent des mois durant ! -
Nanoparticules chez nous
AVICENN, Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies, a réalisé une jolie BD informative sur les Nanoparticules qui sont ajoutées dans notre vie quotidienne.

Vous trouverez cette BD, et beaucoup d’autres informations sur:
https://veillenanos.fr/
Les curieux peuvent aller sur Google avec la demande: « appareil de mesure des nanoparticules ».
C’est le fleuron de la recherche ; l’infiniment petit : 1 nanomètre = 1 milliardième de mètre. Les nouveaux matériaux sont si petits qu’ils sont difficilement confinés et qu’ils sont capables de pénétrer partout.
