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  • OMS et pesticides

    Le 25 juin, l’OMS déclare cancérigènes ou risqués pour l’Homme, 3 pesticides : le DDT, le lindane et le 2,4-D.
    C’est le résultat, comme le précise l’association « Génératione futures » du travail de 26 experts de 13 pays différents, réunis à Lyon siège du Circ.

    Et, mais, bien sûr, les avis du CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), relayés par l’OMS ne sont pas contraignants.
    Bravo : Les deux insecticides sont interdits en France; le DDT en 1970, le lindane en 1998. Mais ils n’étaient pas considérés comme dangereux pour les êtres humains. Leur interdiction n’était pas générale dans le monde et ne portait que sur des usages agricoles.
    Le lindane restait à usage pharmaceutique, pour les poux de nos enfants ! Quant au 2,4-D, herbicide favori des jardineries, recommandé même en EAJ (emploi autorisé en jardin), nouveau sur la liste, il est classé « peut-être » cancérigène.Et, précise l’association « Générations futures », a des effets « immunosuppresseurs »
    La nouveauté de l’OMS est de reconnaître leur action « immunodépressive », avérée chez l’animal et donc « possible » chez l’Homme. 2,4-D et DDT sont aussi des perturbateurs endocriniens.
    Il semble que, de plus en plus, le danger présenté par les PE soit enfin reconnu !
    RV ci-dessous « Haro sur les PE »; « EAJ, emploi autorisé »; « Néocotinoïdes »; et « Printemps silencieux ».

  • Printemps silencieux

    En 1962, Rachel Carson voyait venir des « Printemps silencieux », des années où les oiseaux ne chanteraient plus en faisant leurs nids, car décimés par les insecticides.
    1962, c’était hier: c’est aujourd’hui
    La généralisation des pesticides dans notre agriculture compétitive, destinée à nourrir le monde, le détruit.
    En particulier les graines enrobées, tant appréciées par les donneurs d’ordre des agriculteurs car la plante, devenue productrice d’insecticide, tue les insectes tout au long de sa vie… (voir plus bas: NEOCOTINOIDES)
    Ce printemps aucun oiseau n’a chanté dans un petit hameau cerné de maïs fourrager. Incrédulité générale: « mais ils chantent, j’en entends », oui quelques-uns chantent, d’autres ont fait leur nid dans les hameaux voisins où l’exploitation du sol n’est pas développée à cet extrême.
    La disparition des oiseaux est générale et leur silence commence à se faire entendre !

  • Appel de Poitiers, 24 juin 2012

    Les abeilles, sentinelles de l’environnement, sont rudement traitées par l’agriculture dominante. Des escrocs en profitent profitent pour récolter des adresses mails via des pétitions (RV: AU QUOTIDIEN: « vérifiez vos pétitions »)
    Comme s’il n’y avait pas d’autres actions, insuffisamment médiatisées.
    Pddne estime utile de relayer l’appel de Poitiers!

    Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » lançons un appel solennel à la société tout entière à s’engager de toute URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !

    Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l’agriculture (± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n’est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.
    Ce modèle franchit aujourd’hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité et les atteintes à la santé publique, sur fond d’épuisement des énergies fossiles qui l’ont alimenté.

    Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d’urgence !

    Nous demandons :
    1) Pour sauver l’abeille, les autres pollinisateurs et la biodiversité :
    l’interdiction des OGM (dans les champs, dans l’alimentation humaine et animale), à commencer par le renforcement du moratoire sur le MON 810 ;
    l’interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes et phényles pyrazoles (Cruiser, Gaucho, Régent,…) ;
    le refus de toute ligne directrice européenne qui amoindrirait encore l’évaluation des OGM ;
    l’interdiction des plantes pesticides, en particulier les nouveaux colzas et tournesols mutés pour tolérer les herbicides inhibiteurs de l’ALS ;
    la refonte totale des procédures d’évaluation des pesticides (AMM,…), s’appuyant sur le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) préconisant la révision des protocoles d’évaluation des pesticides sur les abeilles ; notamment en rendant publiques les études de toxicité des firmes qui ne peuvent en aucun cas être couvertes par le secret industriel ;
    une pénalisation forte de toute pollution et de toute atteinte à la biodiversité, une obligation de réparation et l’exclusion de toute forme de compensation qui donne un droit à polluer ou à détruire la biodiversité.

    2) Pour la reconnaissance des droits des paysans :
    l’interdiction de tout brevet et de toute forme de droit de propriété industrielle sur le vivant (Certification d’Obtention Végétale de 1991) qui sont les outils de la spéculation financière sur la biodiversité et la nature ;
    l’abrogation de la loi sur les COV de décembre 2011 ;
    l’adoption d’une loi de reconnaissance positive des droits des paysannes et des paysans, des jardiniers et des artisans semenciers, d’utiliser, resemer, échanger, diffuser leurs semences, et les protéger des contaminations génétiques et de la biopiraterie ;
    l’accès à la terre et à l’eau, maîtrisé et équitablement réparti, tout en respectant les besoins des milieux aquatiques.

    3) Pour un changement des pratiques agricoles :
    dans le cadre de la PAC, des mesures fortes d’incitation aux pratiques alternatives à l’utilisation des pesticides, alternatives pour protéger les sols, l’eau, la santé humaine en restaurant la biodiversité ;
    la reconnaissance des alternatives aux pesticides à commencer par l’autorisation immédiate des Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP).

    La biodiversité : un réservoir de solutions !
    La semence est le premier maillon de la chaîne agricole et alimentaire. Les agricultures paysannes et biologiques, que la société appelle de ses vœux, ne peuvent se satisfaire de semences industrielles ; elles ont besoin de semences paysannes. Celles-ci donnent un sens au travail des paysans avec le vivant. Elles sont la vie, en opposition aux technologies de manipulation du vivant. La diversité intravariétale et variétale permet l’adaptation à la diversité des terroirs, à la variabilité et aux évolutions climatiques à venir.
    Les semences paysannes permettent :
    la liberté de choix des paysans et des consommateurs ;
    l’indépendance vis-à-vis de l’agrochimie (engrais, pesticides, semences hybrides F1, OGM) ;
    une meilleure qualité nutritionnelle (antioxydants, oligoéléments,…) et gustative ;
    une réponse par rapport aux problèmes de l’eau, moins de pollution, moins de consommation, moins d’érosion des sols ;
    une agriculture nourricière assurant la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud.

    Nous nous engageons à :
    reprendre notre rôle et nos droits dans l’orientation des choix politiques, car le débat politique préoccupé exclusivement de la nature ne se soucie pas des questions sociales et économiques, tout comme le débat politique préoccupé exclusivement de l’économique et du social ne se soucie pas de la nature et la considère comme une ressource ou un bien librement exploitable ;
    sortir de la société techniciste et productiviste qui permet l’appropriation privée de la nature en standardisant les produits qui en sont issus ;
    nous réapproprier les droits d’usage collectifs inaliénables à la terre, à l’eau, aux semences, aux savoirs ;
    respecter et gérer collectivement la biodiversité sauvage et agricole en priorité à l’échelle locale. La biodiversité sauvage ne doit pas être marchandisée, la biodiversité agricole ne doit pas être standardisée. C’est un préalable pour construire la souveraineté alimentaire.
    remettre les savoirs et les savoir-faire populaires et professionnels au même niveau de légitimité que les savoirs scientifiques ;
    respecter l’expression citoyenne et le débat contradictoire ;
    refuser les accords publics-privés, qui pervertissent la recherche publique, pour la remettre à sa place au sein de la société ;
    nous réapproprier une éthique sociale et de la nature ; nous approprier un nouveau paradigme global qui replace l’être humain au cœur de la nature et non plus au-dessus, notamment dans le cadre d’une recherche citoyenne basée sur l’intérêt commun.

    Un autre monde n’est pas seulement possible, il est indispensable !
    Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité », nous le construisons ensemble immédiatement !

  • SAGE Allier aval, déposition de PdDNE envoyé à la préfecture

    Clermont-Fd, le 27 février 2015
    Monsieur le Président,
    Monsieur le Président de la Commission d’enquête publique sur le projet du S.A.G.E. Allier aval,
    en mairie de Clermont-Ferrand, 15 mail d’Allagnat, 63000
    L’enquête publique sur le S.A.G.E. Allier Aval qui se termine aujourd’hui 27 février 2015 semble être rédigée pour ne pas être facilement consultée. Le P.A.G.D. de 384 pages, la foison de documents, souvent en caractère tout petits, des cartes où se mélangent eaux superficielles et souterraines, qui ignorent les zones Natura 2000, l’absence d’historique de la gestion précédente et de ses échecs puisque près de la moitié des masses d’eaux ont fait l’objet de demande de report d’atteinte de leur bon état de 2015 à … 2027, l’absence des différents scenarii possibles, du débat, rendent pour le moins peu accessible cette enquête. Devant un tel véritable parcours d’obstacles, infranchissables pour beaucoup, qu’en est-il réellement de la citoyenneté ?
    Sur le fond, pour ce qui est des carrières, nous ne pouvons malheureusement que répéter nos remarques lors des enquêtes sur le schéma des carrières. L’interdiction de carrières dans certaines zones , en fait « l’autorisation de carrières dans certaines zones » va permettre aux carriers de creuser dans des alluvions aux  » nappes perchées » décrites comme sans relation hydraulique avec la nappe dite d’accompagnement de l’Allier (comme si l’évidente gravitation n’existait pas !). Déclarés hors d’eau par la carte d’opportunité pour les carriers, redessinée en son temps par le préfet, carte qui a acquis, au fil des ans, une crédibilité institutionnelle qui vient pallier à l’absence de crédibilité hydrogéologique. Le coup de crayon sur la carte a évolué au bénéfice des carriers et au détriment de la sécurité de la qualité de l’eau.
    Le Sage pense à gérer les anciennes carrières, voire à les réhabiliter ! Il y a des années que la plupart de ces excavations ont servi de décharges clandestines à des matières estimée dangereuses par les rares témoins de déversements. Mais pas un mot sur leur état actuel qui réclame
    réhabilitation, et dépollution.
    Le point 5.1.11 préconise timidement « Etudier, si besoin l’origine et l’impact des pollutions chroniques et ponctuelles à l’échelle du bassin Allier aval, et mieux connaître leur mode de transfert ». Si besoin… ! Il a fallu reporter l’objectif de bon état, le plan Ecophyto aboutit à une augmentation de 9 % de phytosanitaires en France en 2013, la ville de Clermont -Fd vient d’investir 18 millions d’euros pour une usine de traitement de son eau potable de la nappe d’Allier…. D’autres structures en France ont déjà étudié, sans faire l’autruche :
    Pour préserver durablement la qualité de l’eau tout en maintenant l’activité agricole, qu’elle soit de maraîchage ou d’élevage, ou même céréalière, ce qui nous concerne particulièrement, quoi de plus efficace que d’inscrire la démarche bio sur les territoires ? On cite souvent la démarche de la ville de Münich pour protéger son eau potable. Mais en France aussi, de nombreuses collectivités ont décidé d’aller au delà de la simple recommandation de développer une agriculture conventionnelle économe en intrants en contractant dans les territoires pour une agriculture qui se refuse clairement et sainement à ces intrants qui polluent l’eau des captages . Citons les régies Eau de Paris (vallées de la Vanne, la Voulzie, la Vigne) ou celle de Lons le Saunier, par exemple. Citons aussi le S.A.G.E. de la Drôme ou celui de la Bresle (Haute Normandie-Picardie). Alors que l’Auvergne est un vide sur la carte de France des initiatives de ce type, il est bien regrettable que le S.A.G.E Allier Aval n’envisage pas cette piste de développement réellement durable. Aussi nous vous invitons, Monsieur le Président, à étudier ces approches territoriales et transversales (*) qui ont été tout récemment présentées au lycée agricole de Lempdes, et si possible à proposer des expérimentations pilotes sur le bassin qui nous préoccupe.
    Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération citoyenne..
    Pour Puy-de-Dôme Nature Environnement Le président

  • Lettre ouverte aux candidats aux élections départementales

    Puy de Dôme Nature Environnement est membre du Collectif d’associations qui a produit la lettre ouverte ci jointe. Utilisez la le plus largement possible, notamment dans les réunions publiques. Les réponses des candidats peuvent être envoyées à l’association au 62 rue Alexis Piron 63000 Clermont-Fd

    Lettre ouverte aux candidats aux élections départementales

    Madame, Monsieur,

    Depuis 2005, le Conseil Général 63 porte la responsabilité de la gestion des déchets puisqu’il a en charge la révision et le suivi du Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PDPGDND). La dernière révision, validée par les anciens Conseillés Généraux, a entériné le fonctionnement de l’incinérateur que le VALTOM a sous-traité à SUEZ Environnement (très tardivement, fin 2014 pour attendre que la construction de cette usine soit irréversible).
    Cet incinérateur produit une grosse quantité de mâchefers (les cendres de combustion) que l’exploitant privé cherche à faire disparaître au moindre coût. Pour ce faire, il demande au Conseil Général d’imposer leur utilisation en sous couche routière dans les appels d’offre relatifs aux chantiers du département.
    Ces mâchefers contiennent une forte quantité de produits toxiques (métaux lourds et dioxines) qui seront relargués dans le milieu naturel malgré les normes en vigueur qui ne sont qu’un écran de fumée. En effet, aucun suivi dans le temps n’est prévu pour connaître l’ampleur de la pollution qui en résulte.
    Ce type de traitement est le plus coûteux de tous, dans cette période d’austérité imposée, il est mal venu d’augmenter les taxes locales pour faire fonctionner une usine privée qui pollue aussi l’atmosphère et qui contribue fortement à l’effet de serre (270 000 tonnes de CO2 par an).
    D’autre part, le VALTOM refuse d’équiper la station de contrôle de Beaulieu pour analyser les dioxines et les furanes à proximité de l’incinérateur.

    Nous demandons aux nouveaux Conseillers Départementaux de ne pas suivre les orientations de leurs prédécesseurs et :
    ⁃ de s’engager à interdire l’utilisation des mâchefers en remblai et sous couche routière dans tout le département
    ⁃ d’imposer à l’exploitant de financer les contrôles indépendants de pollution nécessaires dans l’intérêt des populations et rendus publiques (ce qui n’est pas le cas des auto contrôles depuis septembre 2014)
    ⁃ de réviser le Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PDPGDND)

    Madame, Monsieur, recevez nos vigilantes salutations.

  • Moule perlière, ma chérie

    Projet de territoire sur l’Ance du Nord

    Le 21 février de l’an 2015, nous fûmes conviés à une séance récréative, à Usson-en-Forez, avec film sur le retour de la mulette, Margaritifera margaritifera, de son nom savant.
    Comme vous savez, on trouvait de ces moules en grandes quantités dans nos rivières et ruisseaux. Nos grands-mères en agrémentaient la soupe des cochons. Quant à les tuer pour y trouver des perles, nous ne le savions pas. Et qu’est-ce qu’on en aurait fait de ces perles ?
    Et puis, le temps passe, on ne va plus au bord des rivières, et un jour quelqu’un s’avise qu’il n’y a plus, ou presque plus de ces moules.
    Pourquoi ? comment ? depuis quand ? qu’est-ce qui s’est passé ? est-ce qu’on peut faire quelque chose ? et quoi ?
    Nous pensions sortir du cinéma un peu plus instruits, et se coucher moins bêtes, comme on dit par ici. La moule vit dans une eau très pure, sans nitrate ni phosphate, ni résidus de pesticides. Elle a besoin des truites pour se reproduire, et les truites ont elles aussi besoin d’eau propre, oxygénée et fraîche. Il lui faut des fonds sableux pour s’y enfouir à son aise, sans algues, même très petites, comme celles qui rendent les cailloux visqueux et les pierres glissantes. Dès que les mesures scientifiques montrent qu’il y a plus de 1,7 milligrammes de nitrate par litre d’eau, elle commence à se sentir mal.
    Que nous a-t-on dit sur la qualité de l’eau de l’Ance ? que le nitrate ne dépassait pas 1,5 milligramme par litre, que les pesticides étaient en dessous des normes nationales (et même européennes), à peine quelques microgrammes de glyphosate, là-bas, lorsque l’Ance se rapproche de son confluent ; que les truites étaient nombreuses et alertes, tout à fait capables de transporter les larves de moules dans leurs branchies comme elles l’ont fait pendant des millions d’années.
    Et, en moins de trente ans, les moules ont quasi disparu : il en reste à peine quelques milliers là où il y en avait plusieurs centaines de milliers ; il n’y a presque pas de jeunes.
    Et l’eau est pure, n’est-ce pas ? la ripisylve, les arbres qui bordent les rives, est présente presque partout ; tous les prés sont naturels ; les rejets ponctuels ne sont pas dangereux…

    Alors ?

    Qui raconte des blagues ? les moules qui disparaissent ? les hommes qui mesurent la qualité de l’eau ? les riverains qui entretiennent les prairies naturelles ? Qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on peut faire quelque chose ?

    PS: AJOUT du 11 juillet 2015 : La lettre du contrat territorial de l’Ance du Nord (de juillet) confirme l’existence de 11 points de mesure dans le bassin de l’Ance en 2014 (et en 2015). Et, pourtant, la chargée de mission, présente, a refusé de donner des informations à ce sujet. Incompréhensible.
    RV: EAU « Moules perlières Natura 2000 »

  • Right2water, Qu’est-ce ?

    traduction : Le droit à l’eau. (right = droit; 2 = two = to= à; water= eau
    Une coalition d’associations (dont Pddne) et de syndicats européens a lancé sur le net une ICE : Initiative citoyenne européenne, en décembre 2012, pour le droit à l’eau et l’assainissement par un SERVICE PUBLIC.
    Depuis avril 2012 il est possible de proposer une loi qui a recueilli UN million de signatures dans 7 pays européens.
    right2water a recueilli 1.884.790 signatures dans les temps requis.
    Sans résultat !
    La privatisation de l’eau est trop juteuse pour être abandonnée.
    La commission soutient les firmes privées sur ce sujet, selon la réponse faite le 19 mars 2014.
    PS cette initiative ne ressemble pas à la pétition lancée par Pollinis ! R.V. Au quotidien « vérifiez vos pétitions ».

  • Brève histoire des pesticides

    Les pesticides ont envahi notre vie. Ils sont à présent partout: dans la maison, les rues, les prairies dites « naturelles », l’eau que l’on boit et les rivières où les moules perlières achèvent de mourir, dans les sols.
    Ils sont généreusement répandus, souvent d’avance, avant même que le « ravageur » se manifeste; ils rendent résistantes les mauvaises herbes.
    Ils détruisent les abeilles et déforment nos enfants.
    le Puy-de-Dôme est un hôte fastueux des pesticides, grâce aux Grandes Cultures, censées empêcher le Monde de mourir de faim.
    Vraiment ?
    PS : le mot mortel « néonicotinoïde » a été abrégé en « néocotinoïde » ! Cela n’empêche pas ces perturbateurs endocriniens d’être dévastateurs pour tout ce qui vit, des vers de terre à nos enfants, dès avant leur naissance.

  • Enquête SAGE Allier aval

    Enquête publique sur le Sage Allier aval, 19 janvier 2015- 27 février 2015.
    8 dossiers (fichiers) dont un seul, le PAGD, le plus long est l’objet de l’enquête publique. Les autres servent d’explications, ou d’éclairage.
    Toutes les cartes sont illisibles. Merci l’informatique.
    Le texte n’est pas illisible, mais il manque de visibilité. Les 8 « enjeux » imposés dès le début ne sont pas étayés d’informations précises; ils sont tellement généraux qu’ils pourraient convenir à toutes les rivières de France.
    La pollution? elle est « diffuse »
    Les pesticides ? allons, les agriculteurs s’en occupent. Ecophyto aussi
    Les nitrates? La ZVN date de 2012 !!! Et celle de 2009 ? disparue
    Au point que les autorités environnementales tordent le nez et trouvent ce travail bien léger. On lit entre les lignes : « pipi de chat, roupie de sansonnet, pet de lapin… » Mais il faut satisfaire la « démocratie participative ».
    Alors, participez pendant qu’il est temps.
    Le seul véritable « enjeu » est de démontrer (?) que notre rivière Allier est aussi propre que possible et que tout est fait pour la soigner au mieux. Aucun responsable dans une pollution qui n’existe pas !
    Le texte « sageaa » est une ébauche de contribution; il ne sera pas envoyé tel quel.
    Pour en savoir plus, R.V. Eau : »La science et l’Etat au service des carriers »

  • Néonicotinoïdes dès 1993

    La Galipote, n°100, automne 2002
    « En mars 1993, Bayer lance le Gaucho, un « nouvel insecticide qui protège le tournesol au travers de sa semence ». Sa longue durée d’action le rend efficace « pendant toute la période de sensibilité du tournesol » contre les taupins et les pucerons… C’est à une autre page de La France Agricole que l’on apprend qu’il contient de l’imidaclopride. Le rédacteur de cette brève déplore qu’ »étant donné son homologation tardive, seules certaines variétés pourront être traités par le Gaucho ». (La FA, n°2485, p. 41 et 36).Il ajoute que l’homologation est provisoire. Et confond ce produit « systémique » incorporé à la graine avec un pesticide ordinaire pulvérisé en cours de culture.

    L’homologation est restée provisoire : les tests de toxicité n’ont été faits que très tardivement et de façon minimaliste.
    Le « journaliste » ne disposait que d’informations partielles, limite erronées.
    Depuis toutes les cultures industrielles ont leurs graines « enrobées »: augmentation de 9% des phytos en 2013, portant sur les pesticides systémiques et les fongicides (année pluvieuse).
    Encore maintenant, on dit peu que la plante est ainsi transformée en insecticide, jusqu’au pollen et nectar, dans ses feuilles et fruits qui arrivent dans nos assiettes. Que le sol est également contaminé par l’insecticide systémique. Qu’il reste dans le sol de longs mois (années) et étant soluble dans l’eau il diffuse vers les cours d’eau.(Générations futures)
    On sait maintenant qu’il attaque le système nerveux et, donc, les fonctions cognitives : les abeilles ne retrouvent plus leurs ruches, comme les apiculteurs l’avaient remarqué dès les années 90. Et que pouvant atteindre les êtres humains, via l’alimentation et l’eau nos fonctions cognitives à nous sont également en sursis.
    MERCI BAYER et consorts : vous réalisez 40% de vos bénéfices sur la liquidation de la nature, nous et vous compris.
    Et ce sont ces 40% qui « empêchent » la Commission et notre Sénat d’interdire ces poisons.
    Attention à ces 40% qui sont fournis par la profession et repris partout !
    Nous sommes taupins et pucerons.