Le 25 juin 2015, le Parlement européen soutenait le Droit humain à l’eau et à l’assainissement, alias RIGHT2WATER, suivant la pétition européenne lancée en 2013. Puis, le 12 novembre, les nations Unies envisagent une résolution sur de Droit à l’eau…
Cela fait suite à une pétition européenne qui a recueilli 1.884.790 signatures. Il en fallait Un million pour que cette initiative devienne une proposition de loi envoyée à la Commission européenne. L’initiative a été fraîchement reçue, mais elle continue son chemin.
Ce droit à l’eau et à l’assainissement est centré sur la notion de service public. L’eau est un « monopole naturel » qui doit être exclu des règles du marché intérieur. Et on peut ajouter « international », la domination d’origine française des multinationales étant bien connue. Sur les 55.500 signatures requises pour la France, 22.969 ont été produites et seulement 17.247 validées !
Curieusement, cette pétition a été peu relayée et mal diffusée en France où elle n’a même pas atteint le quota de signatures demandé par le règlement ICE.
Seules la CGT et la CFDT, plus mollement, ont relayé cette pétition.
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L’EAU BRADEE AUX MULTINATIONALES
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Perturbateurs endocriniens en justice
Alors que la Commission européenne n’a toujours pas publié, et ce avec 2 années de retard, les critères scientifiques qui vont permettre d’exclure les pesticides et biocides perturbateurs endocriniens, le Tribunal de la cour de justice de l’Union européenne donne suite aujourd’hui à une plainte de la Suède et reconnaît que la Commission européenne en ne publiant pas ces critères dans les délais à violé le droit de l’Union !
C’est une grande victoire juridique pour tous les défenseurs de l’environnement et de la santé. Il faut maintenant que la Commission européenne arrête de perdre du temps et publie sans délai des critères scientifiques réellement protecteurs qui permettront d’exclure les pesticides et biocides perturbateurs endocriniens afin de protéger la santé des européennes et des européens… et celle des générations futures !
voir ci-dessous « Haro sur les PE, qu’est-ce? » et « L’abeille au Sénat ».Et, surtout, le livre de Stéphane Horel « Intoxication » paru à La Découverte en novembre !
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Evaluation et réglementation des OGM et pesticides
Colloque international tenu à Orsay sur l’évaluation et la réglementation des OGM et Pesticides. Les 12 et 13 novembre 2015.
Autant dire un colloque sur des sujets inexistants !
Les OGM, plutôt les PGM, ces récoltes végétales qui nourrissent les animaux d’élevage et aussi nos agrocarburants NE SONT PAS EVALUES et par conséquent pas ou si peu réglementés.
Ils sont TOUS accompagnés de pesticides (le fameux roundup) ou transformés en pesticides (maïs). Et cela n’est ni EVALUE, ni REGLEMENTE.
L’empoisonnement massif des ouvriers agricoles, des voisins, de nous tous minés à petit feu par les perturbateurs endocriniens, qui sont l’arme principale des vaillants guerriers contre les organismes nuisibles.
Et qui frappent tout le monde !
http://picriogm.weebly.com/ -
coucou, revoilà les rats taupiers
On les croyait l’objet de toutes les sollicitudes. La lutte précoce et collective, mise en place fin 2012 – à titre expérimental- par la LPO était en train de porter ses fruits.
Il suffit d’un mot : « raisonnée ». La lutte sera aussi, nous dit, le 23 octobre 2015, l’arrêté de M. le Préfet « raisonnée ». Le garant de la salubrité publique emploie un terme créé par l’agriculture raisonnée, ce faux-nez des pesticideurs, inventé en 1992 pour contrer les éventuels bienfaits de la loi sur l’eau. Hélas, un jugement a admis que ce faux-nez était un bienfait pour l’environnement !
De plus, comment peut-on, dans un décret, ordonner de protéger les prédateurs naturels, à plume et à poil, des rats taupiers, tout en classant « nuisibles » les prédateurs poilus ?RV dans cette rubrique : « Que faire des campagnols », « Les rats taupiers nous emmènent très loin », et « colloque taupiers ».
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Saga des OGM cachés
Les herbicides ont pour objet de simplifier le travail agricole. Ils ont pour résultat de détruire les adventices, ou mauvaises herbes, concurrentes des plantes cultivées.
En quelques années, les plantes vont alors développer des résistances, comme le font les bactéries pour les antibiotiques. Et il faudra augmenter les quantités d’herbicide !Il y a les herbicides sélectifs qui ne tuent que leur plante cible – et aussi les espèces apparentées. Et les herbicides totaux (type glyphosate) qui sont censés transformer la terre cultivée en désert stérile.
Les uns comme les autres, et tous les OGM existant, suscitent des résistances dans la végétation. Le but est manqué. Il faut sans cesse inventer de nouveaux poisons, et de nouvelles techniques pour les introduire dans les plantes cultivées.2013, année de la biodiversité !
Vraiment ?
Les VTH sont créés par accélération de leurs capacités de mutation; ce sont des OGM qui ne portent pas ce nom et qui entraînent les mêmes effets.
Et qui, n’étant pas définis comme des OGM, échappent à toute réglementation, comme à toute observation de leurs effets.
voir:www.http://presse.inra.fr/expertise-scientifique_collective_vth. Vous trouverez à cette adresse un résumé de 8p sur l’étude de l’INRA publiée en 2011.
Un rendez-vous à la DRAF, le 16 juillet 2013, pour demander quelles sont les mesures prises à ce sujet, demandé par ATTAC63, BIO63,COMITE 63 sans OGM, PdDNE, le syndicat des apiculteurs du PUY de DÔME et par URGENCE CLIMATIQUE JUSTICE SOCIALE63
s’est soldé par la promesse d’un RV en septembre.
Que fait la DRAF ? rien
Que pense-t-elle de l’expertise de l’INRA de 2011 ? rien
Elle n’a pas eu le temps de s’informer.
RV est pris pour le 17 septembre 2013.suite, ailleurs en France
Nos collègues lorrains ont mené une inspection citoyenne pour vérifier l’existence de graines obtenues par mutagénèse, en juillet 2014. On leur a affirmé que la technique existait depuis 50 ans et que les semences ainsi obtenues étaient autorisées en bio.
En août 2015, le ministre Le Foll a déclaré que les VTH n’étaient pas des OGM. -
L’air pollué coûte très cher
On attend encore les résultats de cette étude menée par une commission sénatoriale sur le coût financier de la pollution de l’air. C’était prévu pour juillet.
0r, rien
Le printemps a vu paraître plusieurs articles sur cette pollution, avec des données chiffrées – au doigt mouillé- mais concordantes : plusieurs milliards d’euros, de 2 à 19 milliards par an pour les pays européens, et jusqu’à 1 400 milliards pour notre planète selon l’OMS.
Le mois d’avril a été particulièrement riche en pourcentages : 80% des européens (53 pays) exposés excessivement; 85% des écoliers asphyxiés jusque dans les écoles par les particules 2,5, le radon, le benzène et la formaldéyde. Toujours en Europe. L’Agriculture a aussitôt fait savoir que ce ne pouvait être de son fait. Et l’Inde fait pire. Est-ce rassurant ?
Dans le Puy-de-Dôme, on ne risque rien, ou si peu ! Nos chers volcans vont bientôt bénéficier du label UNESCO. Et l’air est si pur que nos édiles ont cru pouvoir ajouter les émanations d’un incinérateur, au ras de la capitale, dans la zone qui rassemble les 2/3 de la population, sans leur causer le moindre tort.
N’est-ce pas ? -
Informations OGM censurées
Les OGM, c’est notre avenir, mais, chut ! moins on en sait, mieux ça vaut.
L’éteignoir est posé en permanence sur les effets moins glorieux des organismes génétiquement modifiés.
Effets sur l’environnement, sur la santé, ce ne sont que broutilles pour les sectateurs de cette technique. Seuls comptent les effets financiers : ainsi le roundup serait à la racine de 40% des bénéfices de Monsanto …
Qui peut croire une chose aussi invraisemblable ? en dehors de notre ministre de l’agriculture ? et des pieux journalistes perroquets.
Gilles Eric Seralini s’évertue depuis des années à montrer les effets néfastes du glyphosate, des OGM qui en contiennent ainsi que de ses multiples « formulations commerciales » vendues depuis 2002 par tous les groupes d’agrochimie. -
Déchets du bâtiment
Notre beau département, à l’environnement « préservé », ne se soucie guère de recycler les déchets du BTP (bâtiments Travaux Publics).
Depuis le siècle dernier, le curseur reste résolument fixé à 3% de recyclage dans les schémas départementaux successifs.
Au niveau national le poids de ces déchets est colossal : 340 millions de tonnes chaque année.
Chez nous, on ne sait pas: les 3% représentent ce qui pourrait être recyclé dans un avenir indéfini.
La directive cadre sur les déchets 2008/98/CE du 19 novembre 2008 fixe un objectif de 70% de réemploi, recyclage ou valorisation matière des déchets de la construction et de la démolition d’ici 2020.
L’article 19 de la loi de Transition énergétique pour une croissance verte transpose cet objectif en droit français. En 2015.
L’association ZeroWaste (ex Cniid) y voit un moyen de diminuer les émissions de gaz à effet de serre -
OMS et pesticides
Le 25 juin, l’OMS déclare cancérigènes ou risqués pour l’Homme, 3 pesticides : le DDT, le lindane et le 2,4-D.
C’est le résultat, comme le précise l’association « Génératione futures » du travail de 26 experts de 13 pays différents, réunis à Lyon siège du Circ.Et, mais, bien sûr, les avis du CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), relayés par l’OMS ne sont pas contraignants.
Bravo : Les deux insecticides sont interdits en France; le DDT en 1970, le lindane en 1998. Mais ils n’étaient pas considérés comme dangereux pour les êtres humains. Leur interdiction n’était pas générale dans le monde et ne portait que sur des usages agricoles.
Le lindane restait à usage pharmaceutique, pour les poux de nos enfants ! Quant au 2,4-D, herbicide favori des jardineries, recommandé même en EAJ (emploi autorisé en jardin), nouveau sur la liste, il est classé « peut-être » cancérigène.Et, précise l’association « Générations futures », a des effets « immunosuppresseurs »
La nouveauté de l’OMS est de reconnaître leur action « immunodépressive », avérée chez l’animal et donc « possible » chez l’Homme. 2,4-D et DDT sont aussi des perturbateurs endocriniens.
Il semble que, de plus en plus, le danger présenté par les PE soit enfin reconnu !
RV ci-dessous « Haro sur les PE »; « EAJ, emploi autorisé »; « Néocotinoïdes »; et « Printemps silencieux ». -
Printemps silencieux
En 1962, Rachel Carson voyait venir des « Printemps silencieux », des années où les oiseaux ne chanteraient plus en faisant leurs nids, car décimés par les insecticides.
1962, c’était hier: c’est aujourd’hui
La généralisation des pesticides dans notre agriculture compétitive, destinée à nourrir le monde, le détruit.
En particulier les graines enrobées, tant appréciées par les donneurs d’ordre des agriculteurs car la plante, devenue productrice d’insecticide, tue les insectes tout au long de sa vie… (voir plus bas: NEOCOTINOIDES)
Ce printemps aucun oiseau n’a chanté dans un petit hameau cerné de maïs fourrager. Incrédulité générale: « mais ils chantent, j’en entends », oui quelques-uns chantent, d’autres ont fait leur nid dans les hameaux voisins où l’exploitation du sol n’est pas développée à cet extrême.
La disparition des oiseaux est générale et leur silence commence à se faire entendre !