Environnement

  • Mines d’uranium dans le Puy-de-Dôme

    Le site d’extraction d’uranium de Roffin, sur la commune de Lachaux (Puy-de-Dôme), a été exploité de 1948 à 1957. Il a comporté également une installation de traitement des minerais d’uranium de 1948 à 1957.
    A la demande de Puy-de-Dôme Nature Environnement, le laboratoire de la CRIIRAD y a effectué une mission de contrôles avec des mesures de radiations.
    Le compte rendu de cette mission peut maintenant être consulté sur la page du site de la CRIIRAD: http://www.criirad.org.
    Cette intervention de la CRIIRAD se révèle importante pour la suite du travail que nous devons continuer sur ces anciennes mines.

  • Que faire des campagnols, alias rats taupiers?

    Les campagnols ravagent le département, et La Montagne du 10 mars 2012 nous apprend que c’est la faute des environnementalistes qui empêchent l’usage du poison Bromadiolone.

    Les oiseaux de proie, également prédateurs des campagnols, sont empoisonnés par leurs proies tuées par la bromadiolone.
    La pullulation est cyclique, et donc prévisible.
    Notre Préfet a déclaré non nuisibles les renards et les mustélidés (martres, fouines et autres « moutial »), fin décembre 2011, et seulement dans les cantons atteints par la pullulation, et après que des dizaines de milans royaux aient été retrouvés morts.

    A présent, ce sont les environnementalistes qui sont déclarés nuisibles par les adversaires des campagnols qui ne connaissent que le poison pour contrer un animal dont les naturalistes connaissent les moeurs depuis longtemps.

    Dans le Jura, gros producteur de fromage, les pâturages qui connaissent les mêmes pullulations, n’ont pas été replantés de haies qui fragmentent l’espace souterrain et freinent l’expansion des rongeurs, comme l’espérait un colloque tenu en 2002. Les prédateurs des campagnols ne sont toujours pas protégés. Le piégeage est, certes, encouragé plus fortement que chez nous. Et les coopératives sont plus attentives à la qualité des herbages et de la vie des producteurs.
    Mais la lutte chimique reste l’arme principale, mise sous surveillance par la LPO, avec deux vagues d’actions en justice, en 2003 et 2008. On traite moins, on encourage les paysans qui traitent à « descendre de leurs tracteurs » pour ne pas traiter en continu, ce qui crée, l’année suivante, des pré-galeries pour les rongeurs, et facilite leur multiplication. Et bien d’autres travaux pointus.
    Ici, ce ne sont que cris de rage, encouragement à la destruction, des campagnols, voire des « environnementalistes.
    L’Auvergne a quinze ans de retard, et en est fière. Dommage

  • Herbicides dans une aire de jeux d’enfants

    A Montferrand, le 6 septembre 2011, de l’herbicide a été pulvérisé dans une aire de jeux par les services de la Ville de Clermont-Ferrand.
    Intervention ‘banale’ qui demande quelques éclaircissements.
    Et alors que les villes voudraient atteindre le « zéro phyto ».

  • Comment la science truque ses résultats; une certaine science

    Les résultats d’une enquête sur la santé des agriculteurs (provisoires) viennent d’être publiés. Une dépêche AFP dans Le Monde du 18/19 septembre et un texte dans le Canard enchaîné du 28 septembre 2011.
    lisez l’intégralité de ces deux informations pour les comparer.
    L’AFP annonce que les agriculteurs vivent plus vieux que la moyenne; le Canard enchaîné, qui a lu le rapport complet, note que 9% des épouses d’agriculteurs manient des pesticides, avec un risque accru de cancer du sein de… 123%

    La santé de ceux qui produisent notre nourriture mérite mieux que des études truquées. Et la nôtre profiterait de fruits et légumes exempts de poisons. Un travail de désinformation semblable avait été coproduit par l’IUPP et l’Inserm à propos des bananiers des Antilles farcis de chlordécone vers 2003 (à rechercher). Honte quand même à tous ceux qui s’enrichissent de nos maladies.

  • De TCHERNOBYL à FUKUSHIMA


    Par Marcel Breugnot:
    Il y a des temps où l’on aimerait pouvoir dire que l’on s’est trompé.

    Malheureusement, au delà des drames humains, les faits ne font que confirmer ce que nous disons depuis des dizaines d’années. La liste s’allonge, même en ne citant que les accidents les plus graves :
    1957 WINDSCALE rebaptisé SELLAFIELD en Angleterre
    1957 KYCHTYM en Union Soviétique,
    1979 THREE MILES ISLAND (TMI) aux USA,
    1986 THERNOBYL en Union Soviétique,
    1999 TOKAI MURA, au Japon,
    2011 FUKUSHIMA au Japon

    Face aux réalités, un seul « retour d’expérience », comme disent les technocrates, est acceptable : arrêter l’industrie électronucléaire. Le temps est venu… de ne plus perdre de temps et de passer à la vitesse supérieure.

    Sortir du nucléaire, c’est possible. Les scénarios successifs, de plus en plus précis, élaborés depuis 1977, le démontrent. Le scénario négawat nous indique 3 pistes :

    • la sobriété énergétique c’est consommer moins pour vivre mieux,
    • l’efficacité énergétique de nos appareils de production est une forme de progrès technique,
    • les énergies renouvelables nous amèneront des milliers d’emplois.

    Évidemment, ça ne se fera pas tout seul. Surtout si nous nous contentons d’attendre l’intervention d’élus largement conditionnés par le lobby du nucléaire ou des technocrates de ce même lobby. Il est donc indispensable de prendre en main notre avenir et celui des générations futures. Que chacun fasse le maximum selon ses moyens.

    Nous pouvons intervenir à deux niveaux étroitement liés.
    Il y a celui de notre consommation personnelle avec l’achat d’électricité d’origine renouvelables (fournisseur ENERCOOP, http://www.enercoop.fr/, 9/11 avenue de Villars 75007 PARIS – 0811 093 099), le bannissement du chauffage électrique, l’isolation des bâtiments, les appareils ménagers moins gourmands, etc, etc.
    Il y a aussi notre action citoyenne. Nous pouvons exiger une décision de sortie du nucléaire en éliminant « électoralement » les élu(e)s qui s’y refusent. Il faut tout autant exiger la mise en œuvre massive d’une politique énergétique alternative par l’état, les collectivités locales, les institutions comme les HLM.

    Tout cela sans oublier de renforcer, pour être plus efficaces, les associations comme la CRIIRAD, PUY de DOME NATURE ENVIRONNEMENT, (membre du réseau SORTIR DU NUCLEAIRE), COMBRAILLES DURABLES, …

    Si vous avez trouvé cet article trop court, n’hésitez pas à nous écrire ou à téléphoner au 04 73 63 09 75.

  • 2007: Pesticides, scandale français

    Commentaire du livre de François Veillerette et Fabrice Nicolino, « Pesticides, révélations sur un scandale français ». Publié en 2007, ce livre est (hélas) toujours d’actualité.

  • Zone vulnérable

    Une zone vulnérable aux nitrates vient d’être créée le long de l’Allier, par arrêté préfectoral, le 24 juillet 2009 et s’applique jusqu’au 30 juin 2013 à toutes les exploitations agricoles situées dans la zone vulnérable.
    Cette zone s’étend sur 41 communes

  • Phyt’eauvergne, bilan des actions

    En 2008, le groupe régional de surveillance des pesticides, Phyt’eauvergne, a dressé la liste de ses interventions auprès du public, afin de diminuer l’usage des pesticides. Voici une lecture critique de ces interventions.

  • Un Clermontois récompensé

    Le comité Européen de l’Irradiation (European Committee on Radiation Risk – ECRR) réuni les 5 et 6 mai 2009 dans l’île de Molyvos – Grèce, a attribué pour la première fois son prix Radford et l’a décerné au Prof. Yuri Bandazhevsky qui est citoyen d’honneur de la ville de Clermont-Fd.
    L’ECRR a été créé à l’initiative de Parlementaires européens soucieux d’obtenir des informations fiables sur les irradiations. Il est composé de scientifiques de diverses nationalités sous la présidence du Prof. Chris Busby, épidémiologiste. Il travaille sur les effets de la radioactivité.
    Son prix fait mémoire du Dr Radford. Il a été attribué au Prof. Bandazhevsky pour l’ensemble de ses travaux scientifiques et pour son courage.
    Le Prof. Bandazhevsky, ex-recteur de l’Institut de médecine de Gomel (Bélarus) a en effet subi 5 années d’emprisonnement pour ses travaux sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl. Malgré la censure et les pressions dont il est l’objet, il continue à œuvrer pour que la vérité sur Tchernobyl soit publiée et que les victimes soient convenablement aidées.
    Site à consulter : http://www.euradcom.org
    Communiqué par Marcel BREUGNOT

  • La revue « Le Dniepr »

    Pour avoir des nouvelles de l’association « les enfants de Tchernobyl », de l’accueil des enfants venus d’Ukraine, des effets et des suites de la catastrophe de Tchernobyl, consultez « Le Dniepr »
    qui compte maintenant plus de 47 numéros !

    Pour la consulter, aller sur https://lesenfantsdetchernobyl.fr/ puis cliquer sur l’icône « le Dniepr » situé dans un bandeau rouge. Pour accéder à un numéro, cliquer sur sa couverture.