On attend encore les résultats de cette étude menée par une commission sénatoriale sur le coût financier de la pollution de l’air. C’était prévu pour juillet.
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Le printemps a vu paraître plusieurs articles sur cette pollution, avec des données chiffrées – au doigt mouillé- mais concordantes : plusieurs milliards d’euros, de 2 à 19 milliards par an pour les pays européens, et jusqu’à 1 400 milliards pour notre planète selon l’OMS.
Le mois d’avril a été particulièrement riche en pourcentages : 80% des européens (53 pays) exposés excessivement; 85% des écoliers asphyxiés jusque dans les écoles par les particules 2,5, le radon, le benzène et la formaldéyde. Toujours en Europe. L’Agriculture a aussitôt fait savoir que ce ne pouvait être de son fait. Et l’Inde fait pire. Est-ce rassurant ?
Dans le Puy-de-Dôme, on ne risque rien, ou si peu ! Nos chers volcans vont bientôt bénéficier du label UNESCO. Et l’air est si pur que nos édiles ont cru pouvoir ajouter les émanations d’un incinérateur, au ras de la capitale, dans la zone qui rassemble les 2/3 de la population, sans leur causer le moindre tort.
N’est-ce pas ?