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  • Comment remplacer les abeilles

    Les abeilles diminuent ? on ne sait pas pourquoi d’ailleurs. Ce ne sont surtout pas les insecticides répandus avec diligence sur toutes les cultures, disent nos responsables.

    Mais pas de souci : ON va les remplacer :
    Les Chinois montrent la voie : il suffit de polliniser à la main, ce qu’ils font depuis les années 1980; belle photo à l’appui d’une femme perchée dans un pommier.
    D’ailleurs, elles sont déjà remplacées par tous les autres insectes pollinisateurs: la preuve, une cascade d’infos sur ces sauveteurs naturels.

    Et notre agence nationale de sécurité sanitaire a pondu un magnifique rapport (7 avril, commission européenne) où le mot pesticide ne figure pas, ni insecticide, ni même produit phytosanitaire. Sujet de ce rapport ? mesurer la mortalité NATURELLE des abeilles domestiques… Ben voyons!

  • Résidus d’incinérateurs, résidus inoffensifs?

    Un article sur le blog du Monde, 21 avril 2014, déplore la faible utilisation des mâchefers d’incinérateurs par le BTP, et encourage leur dispersion dans l’environnement…

    « Le Cniid s’inquiète aussi des conséquences environnementales de l’utilisation d’un matériau qu’ils jugent comme un concentré de polluants. La réglementation en vigueur depuis 2011 vise d’ailleurs à durcir les seuils de toxicité à respecter pour que le mâchefer soit valorisable. « Le mâchefer des années 1980 n’est pas le mâchefer d’aujourd’hui » défend Lydie Vincent, faisant valoir qu’aucun cas de pollution n’a été constaté en plus de vingt ans. »

    Admirable argument quand il n’y a pas d’études sur la toxicité des mâchefers, ni sur leurs fuites dans l’environnement !
    Et lorsque l’on sait que nos élus s’efforcent de rendre la réglementation plus accommodante, autorisant l’enfouissement des mâchefers dans des décharges pour déchets ménagers, et prétendant que l’exposition des mâchefers à l’air libre suffit à les rendre inoffensifs…
    En avant, toute, pour l’empoisonnement légal de notre environnement.
    Comme cela est fait avec les « stériles » des mines d’uranium.

    temporairement, on espère, le téléchargement ne fonctionne pas!

  • Médecins contre pesticides

    1200 médecins lancent un appel pour que cesse l’empoisonnement généralisé par les pesticides.
    Attention : la pétition ne peut être signée que par un médecin !
    http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?page_id=544

    PS l’appel date de septembre 2013

  • FDSEA : incitation à l’incivilité

    Quelques acteurs se sentent plus légitimes à nier les règles de protection des milieux aquatiques.
    L’anticipation de George Orwell devient réalité.
    Le 30 septembre dernier, la FDSEA a saccagé les locaux de l’Onema à Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier) pour protester contre un rappel à la loi infligé à un agriculteur pour pollution.

  • Visite à la DRAF: VTH (variétés tolérantes aux herbicides) peu connus

    La Direction régionale de l’agriculture et de la forêt représente le ministère du même nom à l’échelle régionale.
    Le Service de la Protection des Végétaux veille à l’application des lois sur la protection des végétaux, de la réglementation sur l’usage des produits phytosanitaires que sont les herbicides, fongicides et insecticides.
    Ainsi que sur la réglementation sur les OGM.
    Les VTH, variétés tolérantes aux herbicides, sont créés par accélération de leurs capacités de mutation; ce sont des OGM qui ne portent pas ce nom et qui entraînent les mêmes effets.
    Principalement la résistance des « mauvaises herbes » à l’herbicide que la plante cultivée « tolère », car elle a été sélectionnée sur une variété qui a muté après manipulation.
    Le service de la protection des végétaux semblait ignorer les problèmes entraînés par cette innovation, exposés dans une expertise de l’INRA publiée le 16 novembre 2011.
    Voici le compte-rendu de la visite faite le 16 juillet 2013 par plusieurs associations et collectifs du Puy-de-Dôme:

  • Usages de la pouzzolane

    Le projet de Schéma départemental des carrières proposé à consultation jusqu’au 25 avril 2013 donne à la pouzzolane un nouvel usage: la plus-value.
    Il s’agit d’oublier l’usage spécifique de ces granulats volcaniques extrêmement poreux qui le destine à tous ouvrages en lien avec l’eau.
    Ce matériau est détourné de sa valeur environnementale pour privilégier les profits de l’exploitant.
    La carrière se situe en outre dans l’impluvium de Volvic, ce qui va contribuer à la dégradation de la qualité de l’eau, déjà fragile.  

  • EAJ= emploi Autorisé au Jardin= sigle trompeur

    Le texte ‘herbicides dans une aire de jeux’ parlait des herbicides qui portent la mention EAJ (emploi autorisé au jardin). Cette formule rassurante vient de l’arrêté du 6 octobre 2004 relatif aux conditions d’autorisation et d’utilisation de la mention ’emploi autorisé dans les jardins’. Seuls les produits portant la mention EAJ peuvent être utilisés par les jardiniers amateurs.
    Ces herbicides, vendus en grandes surfaces et dans les jardineries (sauf Botanic depuis 2008 et plus récemment Leclerc), excluent quelques molécules dangereuses, mais en conservent d’autres, comme le 2-4 D et les perturbateurs endocriniens. Voir le rapport EXPERT de Générations futures
    Votre jardin, vos légumes et votre santé ne tolèrent aucun pesticide chimique.
    La binette, la main, le désherbage thermique sont les seuls à garantir la qualité de notre travail. Voir plus bas « herbicides dans une aire de jeux d’enfants »

  • Une carrière inacceptable, acceptée par toutes les institutions

    Le projet de schéma départemental des carrières donné à consultation jusqu’au 25 avril 2013 est remarquable par la non-information sur une carrière dangereuse et longtemps exploitée dans l’illégalité. Avec la bienveillance des autorités de tutelle, y compris la DDASS, devenue ARS qui veille sur la santé publique.
    Silence et bouche cousue : on sacrifie un hameau (village) à la santé d’un carrier, à la logique de l’acceptabilité

  • La science au service des carriers

    Le projet de schéma des carrières est à disposition du public jusqu’au 25 avril 2013.
    Il s’agit, entre autres, d’utiliser comme document de référence une carte qui modifie la surface des alluvions, le lit majeur de l’Allier) pour accorder quelque 1600 hectares aux carriers, sans vérification des relations avec le cours d’eau, (le lit mineur)
    Explications pour éclairer la confection de cette nouvelle carte hydrogéologique

  • Suivi des anciennes mines d’uranium du Puy de Dôme

    Deux campagnes de spectrométrie (mesures des niveaux de radioactivité) héliportées ont eu lieu :

    • au nord ouest du département sur les communes de Lachaux, Ris, Arconsat, Chateldon, Puy-Guillaume, Saint-Victor-Montvianneix.
    • au Sud Est d’Ambert, sur les communes de Saint Martin des Olmes, Grandrif et Baffie.
      Après analyse des résultats, les mesures obtenues ont été complétées par des prospections au sol confiées à la STMI (Société des Techniques en Milieu Ionisant), filiale d’AREVA.
      Lors d’interventions sur le terrain, nous avons pu fournir aux prospecteurs quelques indications qui n’avaient pas été relevées.
      Ces opérations ont visé uniquement à retrouver les stériles radioactifs, c’est-à-dire le minerai trop pauvre pour être exploité et abandonné à la sortie de la mine ou utilisé pour divers travaux (cf SEVES Septembre 2012). L’examen des résultats n’est pas terminé et aucune des mesures obtenues n’a été publiée. AREVA n’a diffusé que les cartes à grande échelle, inutilisables pour localiser les sites contaminés.
      Par ailleurs AREVA a publié en juillet 2012 le « suivi environnemental du site de Roffin » pour l’année 2011.
      Le 18 décembre 2012, une réunion a été organisée à St Priest-la-Prugne par le sous-préfet de Roanne à l’intention des maires et associations intéressées par les sites miniers du Forez.
      Tout en remettant à plus tard la publication des recherches effectuées, le représentant d’AREVA a fourni ou répété quelques explications. A partir des mesures réalisées, AREVA applique divers scénarios aux populations vivant sur ou à proximité des zones contaminées. A partir de là sont calculées les « doses efficaces annuelles ajoutées » reçues par les individus de divers groupes de population (enfants, retraités, agriculteurs, …). Il s’agit de doses reçues en plus de celles provenant de la radioactivité naturelle ou d’origine médicale.
      La limite de dose efficace ajoutée est de 1 mSv/an pour le public (1 milliSievert/an). Mais il est indispensable de tenir compte des doses pouvant provenir d’autres sources de contamination. AREVA veut donc retenir les doses suivantes pour déterminer ses interventions :
    • au dessous de 0,3 mS/an : pas d’intervention,
    • entte 0,3 et 0,6 mSv/an : intervention à décider au cas par cas,
    • au dessus de 0,6 mSv/an : intervention dans tous les cas.
      Ces limites ne sont pas satisfaisantes. Elles sont en discussion au niveau national avec l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire), AREVA, etc …
      Parmi les sites miniers du Forez, AREVA ne retient sur le Puy de Dôme que 2 sites à plus de 0,6 mSv/an sans préciser lesquels.
      A noter que :
    • ces recherches ne portent que sur les stériles. On ne parle que du site de Roffin avec ses problèmes d’eau et ses résidus de traitement du minerai. Au Bois des Gardes (St Martin des Olmes) du minerai provenant d’aires de stockage a été réenterré sans précaution particulière.
      -AREVA n’envisage d’intervenir que dans les zones liées à des infrastructures humaines et sur des terrains non naturels. D’où le risque d’oublier les autres zones contaminées et d’y développer un jour des activités humaines sans décontamination.
      Tout cela, c’est ce que les nucléocrates appellent « gérer le passé ». Une expression qui revient sans cesse dans leur discours alors que la problématique est de préparer l’avenir.
      En conclusion (provisoire) force est de constater que la situation et l’attitude d’AREVA sont loin d’être satisfaisantes.
      Par ailleurs, actuellement AREVA prend en charge les travaux de décontamination qui résultent du recensement en cours. Ce ne sera plus le cas ultérieurement. Il faut donc maintenant veiller à signaler les zones contaminées, faute de quoi les travaux nécessaires resteront à la charge des particuliers et des communes. Il faut maintenant obliger AREVA à assainir et réaménager tous les sites concernés.