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  • De TCHERNOBYL à FUKUSHIMA


    Par Marcel Breugnot:
    Il y a des temps où l’on aimerait pouvoir dire que l’on s’est trompé.

    Malheureusement, au delà des drames humains, les faits ne font que confirmer ce que nous disons depuis des dizaines d’années. La liste s’allonge, même en ne citant que les accidents les plus graves :
    1957 WINDSCALE rebaptisé SELLAFIELD en Angleterre
    1957 KYCHTYM en Union Soviétique,
    1979 THREE MILES ISLAND (TMI) aux USA,
    1986 THERNOBYL en Union Soviétique,
    1999 TOKAI MURA, au Japon,
    2011 FUKUSHIMA au Japon

    Face aux réalités, un seul « retour d’expérience », comme disent les technocrates, est acceptable : arrêter l’industrie électronucléaire. Le temps est venu… de ne plus perdre de temps et de passer à la vitesse supérieure.

    Sortir du nucléaire, c’est possible. Les scénarios successifs, de plus en plus précis, élaborés depuis 1977, le démontrent. Le scénario négawat nous indique 3 pistes :

    • la sobriété énergétique c’est consommer moins pour vivre mieux,
    • l’efficacité énergétique de nos appareils de production est une forme de progrès technique,
    • les énergies renouvelables nous amèneront des milliers d’emplois.

    Évidemment, ça ne se fera pas tout seul. Surtout si nous nous contentons d’attendre l’intervention d’élus largement conditionnés par le lobby du nucléaire ou des technocrates de ce même lobby. Il est donc indispensable de prendre en main notre avenir et celui des générations futures. Que chacun fasse le maximum selon ses moyens.

    Nous pouvons intervenir à deux niveaux étroitement liés.
    Il y a celui de notre consommation personnelle avec l’achat d’électricité d’origine renouvelables (fournisseur ENERCOOP, http://www.enercoop.fr/, 9/11 avenue de Villars 75007 PARIS – 0811 093 099), le bannissement du chauffage électrique, l’isolation des bâtiments, les appareils ménagers moins gourmands, etc, etc.
    Il y a aussi notre action citoyenne. Nous pouvons exiger une décision de sortie du nucléaire en éliminant « électoralement » les élu(e)s qui s’y refusent. Il faut tout autant exiger la mise en œuvre massive d’une politique énergétique alternative par l’état, les collectivités locales, les institutions comme les HLM.

    Tout cela sans oublier de renforcer, pour être plus efficaces, les associations comme la CRIIRAD, PUY de DOME NATURE ENVIRONNEMENT, (membre du réseau SORTIR DU NUCLEAIRE), COMBRAILLES DURABLES, …

    Si vous avez trouvé cet article trop court, n’hésitez pas à nous écrire ou à téléphoner au 04 73 63 09 75.

  • Protection des captages en 2009

    les captages d’eau potable le long de l’Allier ont du souci à se faire. texte écrit fin 2009

  • L’aire d’alimentation des captages

    Depuis 2008, les captages d’eau potable qui ont été reconnus « prioritaires » doivent être protégés dans toute leur « aire d’alimentation ». fin 2010 le premier « bassin d’alimentation » est mis en place pour 2 captages de la commune de Pont-du-Château

  • Le bassin de l’Auzon en 2009 et 2012

    En 2009 le CPIE Clermont-Dôme signe une étude sur le bassin de l’Auzon. Commentaire et ajouts complémentaires

    fin 2010, la Veyre retrouvait ses méandres
    fin 2011, l’embouchure de la Veyre, sur le lac d’Aydat, retrouvait sa liberté et sa roselière. La pisciculture a été achetée, désaffectée.
    Le syndicat mixte des vallées de la Veyre et de l’Auzon peut enfin travailler.
    Le reméandrage pourrait servir de modèle pour les cours d’eau de Limagne transformés en fossés de drainage, mais il est plus difficile de convaincre les propriétaires !

  • Cours d’eau février 2010

    Texte pour accompagner les journées Cours d’eau H20 d’avril 2010

  • 2007: Pesticides, scandale français

    Commentaire du livre de François Veillerette et Fabrice Nicolino, « Pesticides, révélations sur un scandale français ». Publié en 2007, ce livre est (hélas) toujours d’actualité.

  • Zone vulnérable

    Une zone vulnérable aux nitrates vient d’être créée le long de l’Allier, par arrêté préfectoral, le 24 juillet 2009 et s’applique jusqu’au 30 juin 2013 à toutes les exploitations agricoles situées dans la zone vulnérable.
    Cette zone s’étend sur 41 communes

  • Création d’une zone vulnérable aux nitrates

    La consultation publique sur le projet de zone vulnérable aux nitrates le long de l’Allier se terminait fin juin 2009. L’avis de PdDNE a été envoyé avec quelques jours de retard, le 6 juillet.
    Cela était annoncé depuis longtemps ; cette zone qui fournit la plus grande partie de l’eau potable aux habitants du département reçoit tous les surplus de la fertilisation (nitrates) de la Limagne, sans parler des nombreux pesticides qui, on ne sait pourquoi, sont exclus de la vulnérabilité des sols et de l’eau.

  • Phyt’eauvergne, bilan des actions

    En 2008, le groupe régional de surveillance des pesticides, Phyt’eauvergne, a dressé la liste de ses interventions auprès du public, afin de diminuer l’usage des pesticides. Voici une lecture critique de ces interventions.

  • Captages AEP, esquisse novembre 2009

    texte pour le Groupe Eau de l’Université populaire et citoyenne, le 24 février 2010. Les captages d’eau potable le long de l’Allier alimentent le Grand Clermont et les syndicats distributeurs voisins