Nous avons annoncé sa venue à Clermont-Ferrand pour une conférence, le 4 décembre 2018, « Tchernobyl continue ».
CE médecin soviétique a tout de suite compris l’ampleur du désastre de Tchernobyl et s’est attaché à en étudier les conséquences sanitaires. Non sans difficultés.
La CRIIRAD nous donne un condensé de sa biographie
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Qui est Youri Bandajevski ?
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Microcentrale; maxi dégâts
Nous sommes en juillet 2018 et voici : Le plan Loire créé en 1994, souhaitait, entre autres, remettre en bon état la migration des saumons, et leur remontée jusqu’à leur lieu de naissance, près du village de Chanteuges (Haute-Loire). Création d’une pisciculture et d’un centre de recherche affectés à la reproduction des (rares) saumons sauvages qui parvenaient jusque là, aménagement du barrage de Vichy avec une passe à poissons dotée d’une vitrine et d’un système de comptage, effacement de quelques barrages le long de la route du migrateur.
Las, tout ce travail est balayé d’un revers de main par Vinci allié à une communauté avide de profiter des tarifs concédés à l’électricité sans CO2. Le cours d’eau sera privé de l’eau nécessaire à la remontée des saumons. En toute simplicité financière.
Le Canard enchaîné s’offusque
Il n’est pas seul. -
L’incinérateur enfle encore
Le préfet a autorisé plus de déchets dans l’incinérateur (tract ci joint). Nous devons faire savoir le désaccord de l’opinion.
réunion publique le vendredi 15 juin 2018 à 18h, maison de quartier 119 rue Abbé Prévost (à coté de la poste de la Glacière), Clermont-Ferrand
Venez nombreux agir avec les associations.
Un recours au Tribunal Administratif est envisagé par: Bien être à Aulnat, Puy de Dôme Naure Environnement, FDEN, FRANE et sans doute UFC/Que choisir.
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Pollinis et le secret des affaires; le triomphe des algorithmes
La loi sur le secret des affaires, votée au Sénat le 18 avril 2018, accorde une grande faveur aux entreprises et, malgré les promesses des ministres, affaiblit singulièrement l’action des lanceurs d’alerte.
Elle a aussi grandement bénéficié à Pollinis, association « en panne de projets » comme le dit Que Choisir, car elle a lancé plusieurs pétitions aux titres similaires et aux contenus variables pour attirer le maximum d’adresses mail, selon son mode d’existence favori.
Décryptage ci-dessous -
Dicamba bien aimé
Le 28février 2018, un collecteur d’adresses mail lance une pétition contre le dicamba décrit comme l’apocalypse de l’agriculture bio. L’herbicide dicamba est ancien (1967) et a été « amélioré ». Mais une pétition qui s’appuie sur un complot agro-industriel doit être accompagnée d’informations bien réelles.
Ne signez pas !
1er novembre 2018: Malgré les nombreux procès intentés aux Etats-Unis, l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a autorisé l’usage du dicamba pour deux années supplémentaires sur les plantes déjà sorties de terre. (L’argument étant que les agriculteurs en faisaient un mauvais usage !)
RV: AU_QUOTIDIEN, « L’apocalypse dicamba ? » -
L’INDUSTRIE EVALUE SES PESTICIDES
Générations futures, dans sa lettre du 6 février 2018 nous montre que c’est l’industrie des pesticides qui évalue la dangerosité de ses poisons agricoles.
On n’est jamais si bien servi que par soi-même.
Lisez ci-dessous le communiqué de presse de Générations futures
Il est temps que nous sachions que notre vie ne compte pas plus que celle des insectes, et en 1er lieu des abeilles.
Test pour les abeilles : poser une ruche à 50 m d’un champ arrosé et compter les mortes après quelques jours.
« ils » oublient que les abeilles butinent jusqu’à 5 Kkm de leur ruche, et butinent des mois durant ! -
Nanoparticules chez nous
AVICENN, Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies, a réalisé une jolie BD informative sur les Nanoparticules qui sont ajoutées dans notre vie quotidienne.
Vous trouverez cette BD, et beaucoup d’autres informations sur:
https://veillenanos.fr/
Les curieux peuvent aller sur Google avec la demande: « appareil de mesure des nanoparticules ».
C’est le fleuron de la recherche ; l’infiniment petit : 1 nanomètre = 1 milliardième de mètre. Les nouveaux matériaux sont si petits qu’ils sont difficilement confinés et qu’ils sont capables de pénétrer partout. -
Combrailles durables primée
Notre département qui n’a pas trop la fibre environnementale, entre le 4° semencier mondial gros consommateur d’irrigation, l’incinérateur devenu régional, des cours d’eau pollués jusqu’aux ruisseaux de montagne, une chaîne des Puys en voie de bétonnage… le voilà, pourtant, signalé à l’attention nationale par un prix écologique. Grâce à Combrailles durables !
En Auvergne, Combrailles durables produit de l’énergie citoyenne (Le Monde,10 novembre 2017)
« Nous voulons porter une alternative au modèle de production d’électricité qu’incarne EDF, basé sur l’énergie nucléaire », déclare Isabelle Gardères, directrice générale de la coopérative Combrailles durables. Créée en 2008 sous forme associative, cette structure rassemble 320 personnes résidant dans les environs de Loubeyrat, un village de 1100 habitants à une demi heure de Clermont-Ferrand, dans la région de Combrailles.
Plutôt que de laisser un opérateur installer chez eux des éoliennes, les membres de Combrailles durables ont lancé une exploitation de panneaux photovoltaïques. A ce jour, 21 centrales photovoltaïques ont fleuri sur les toits des bâtiments publics de Loubeyrat et des alentours. Déjà, 5 communes participent au projet et 3 autres pourraient suivre, dont Volvic. Si, pendant le lancement, la coopérative vendait son électricité à EDF, elle travaille désormais avec le réseau coopératif Enercoop. CD produit l’équivalent de la consommation annuelle de 180 foyers.
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CD maîtrise sa montée en puissance : la coopérative fonctionne sans aucune subvention en 2017 et parvient à équilibrer ses comptes.
Financeurs solidaires : Garrigue, Energie partagée investissement, clubs cigales. -
Glyphosate? ON HESITE
Hésitations pour interdire le glyphosate; réhomologation prévue le 25 octobre 2017:
Arguments :
« On ne sait pas encore s’il est dangereux », répètent ceux qui l’utilisent (qui le font utiliser par leurs ‘collaborateurs’).
Toutes les études ‘indépendantes’ le démontrent; le CIRC l’a classé ‘cancérigène probable’ en mars 2015; les témoignages recueillis dans le monde entier lors du procès citoyen de La Haye en octobre 2016 et filmé par M M Robin (Arte, 17 oct 2017); tous le disent toxique.
« Nos études le déclarent inoffensif pour l’homme ». Comme le dit le Glyphosate Task Force fondé par Monsanto; comme l’affirme le BfR (institut fédéral allemand d’évaluation des risques), les experts allemands chargés de son évaluation par la Commission européenne; comme ne cesse de le crier Monsanto lui-même.
Monsanto lui-même et le BfR parlent au nom du secret commercial qui leur permet de ne pas divulguer les résultats de leurs recherches. Las, récemment, le secret a été levé et il apparaît que le producteur de l’herbicide le plus vendu au monde (avec d’autres firmes) connaissait très bien la dangerosité de sa molécule, accrue par les surfactants non évalués mais ajoutés pour en augmenter la pénétration.
« Le glyphosate est indispensable à l’agriculture; sans lui le monde mourrait de faim; et les agriculteurs seraient ruinés; et les producteurs verraient baisser sérieusement leur chiffre d’affaires ».
Ben oui ! ce dernier argument est même le seul qui est écouté par nos responsables : qu’une partie de la population, censée être « nourrie », meure de divers cancers ou vive en mauvaise santé, ou voie ses enfants naître avec des malformations importantes; qu’insectes et oiseaux disparaissent en silence; que les sols deviennent eux aussi incapables de vivre; non, non, cela n’a rien d’alarmant.
Le plus gros danger du glyphosate (de son interdiction) c’est la diminution des bénéfices des firmes qui le produisent.
Mais nos politiques français hésitent, l’épée de la FNSEA dans les reins.
Ils ont déjà entériné (via une décision européenne) la diminution importante des subventions à l’agriculture bio; ils espèrent maintenant une demi mesure, autoriser le poison pour 2 ans, voire 3, le temps de trouver une alternative.
Car personne ne s’en est soucié depuis 1975 ! -
Aydat, un lac qui se meurt
Le lac d’Aydat est sous surveillance depuis le début de ce siècle, et sous oxygène (quasiment) depuis 2013. Il s’agit de lui conserver la bonne santé de son eau, celle qui permet les baignades et les jeux aquatiques dont il est généreusement équipé depuis presque 10 ans.
Or, un lac, c’est vivant et même si l’on sait de quoi il vit, et donc de quoi il meurt, il est difficile de « réparer la nature » comme le propose un colloque de 2016 mené par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.
Un lac, c’est vivant et ça meurt. Comme tous les vivants. Sa maladie a un nom savant: il devient eutrophe. Il accumule tant de sédiments dont la plupart sont « nourrissants », l’azote et le phosphore, si bien que d’abord des algues, puis des plantes aquatiques vont proliférer et diminuer la quantité d’oxygène dissous qui lui donnait sa santé, quand il était oligotrophe.
Toutes les eaux closes, tous les lacs tendent à se combler, au fil des siècles. Et pour certains, cette tendance s’est accélérée avec les rejets de l’agriculture, des élevages et de l’urbanisation, y compris le bétonnage de ses rives pour développer l’activité touristique.
C’est une lutte contre la montre engagée par des observations, puis des études (2003), puis des actions (2012). La plus spectaculaire est la recréation de la zone humide, asséchée par les activités humaines.
RV:EAU, « Le bassin de l’Auzon en 2009 et 2012 ».
Parmi les actions engagées ailleurs, la seule qui s’est montrée efficace fut la suppression d’un site ! (giscyano2016) Impensable pour Aydat.
Moins d’eau, activités humaines en pleine expansion.
Résultat : eutrophisation, algues toxiques, cyanobactéries, baignade interdite (depuis le 18 août). Les soins apportés au lac et au bassin de l’Auzon laissaient espérer que les eaux resteraient « baignables » jusqu’à la fin de la saison, car l’eutrophisation diminue pendant la morte saison.
Ce ne semble pas être le cas…