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  • Perturbateurs endocriniens en justice

    Alors que la Commission européenne n’a toujours pas publié, et ce avec 2 années de retard, les critères scientifiques qui vont permettre d’exclure les pesticides et biocides perturbateurs endocriniens, le Tribunal de la cour de justice de l’Union européenne donne suite aujourd’hui à une plainte de la Suède et reconnaît que la Commission européenne en ne publiant pas ces critères dans les délais à violé le droit de l’Union !

    C’est une grande victoire juridique pour tous les défenseurs de l’environnement et de la santé. Il faut maintenant que la Commission européenne arrête de perdre du temps et publie sans délai des critères scientifiques réellement protecteurs qui permettront d’exclure les pesticides et biocides perturbateurs endocriniens afin de protéger la santé des européennes et des européens… et celle des générations futures !
    voir ci-dessous « Haro sur les PE, qu’est-ce? » et « L’abeille au Sénat ».

    Et, surtout, le livre de Stéphane Horel « Intoxication » paru à La Découverte en novembre !

    https://www.generations-futures.fr

  • Evaluation et réglementation des OGM et pesticides

    Colloque international tenu à Orsay sur l’évaluation et la réglementation des OGM et Pesticides. Les 12 et 13 novembre 2015.
    Autant dire un colloque sur des sujets inexistants !
    Les OGM, plutôt les PGM, ces récoltes végétales qui nourrissent les animaux d’élevage et aussi nos agrocarburants NE SONT PAS EVALUES et par conséquent pas ou si peu réglementés.
    Ils sont TOUS accompagnés de pesticides (le fameux roundup) ou transformés en pesticides (maïs). Et cela n’est ni EVALUE, ni REGLEMENTE.
    L’empoisonnement massif des ouvriers agricoles, des voisins, de nous tous minés à petit feu par les perturbateurs endocriniens, qui sont l’arme principale des vaillants guerriers contre les organismes nuisibles.
    Et qui frappent tout le monde !
    http://picriogm.weebly.com/

  • coucou, revoilà les rats taupiers

    On les croyait l’objet de toutes les sollicitudes. La lutte précoce et collective, mise en place fin 2012 – à titre expérimental- par la LPO était en train de porter ses fruits.
    Il suffit d’un mot : « raisonnée ». La lutte sera aussi, nous dit, le 23 octobre 2015, l’arrêté de M. le Préfet « raisonnée ». Le garant de la salubrité publique emploie un terme créé par l’agriculture raisonnée, ce faux-nez des pesticideurs, inventé en 1992 pour contrer les éventuels bienfaits de la loi sur l’eau. Hélas, un jugement a admis que ce faux-nez était un bienfait pour l’environnement !
    De plus, comment peut-on, dans un décret, ordonner de protéger les prédateurs naturels, à plume et à poil, des rats taupiers, tout en classant « nuisibles » les prédateurs poilus ?

    RV dans cette rubrique : « Que faire des campagnols », « Les rats taupiers nous emmènent très loin », et « colloque taupiers ».

  • Saga des OGM cachés

    Les herbicides ont pour objet de simplifier le travail agricole. Ils ont pour résultat de détruire les adventices, ou mauvaises herbes, concurrentes des plantes cultivées.
    En quelques années, les plantes vont alors développer des résistances, comme le font les bactéries pour les antibiotiques. Et il faudra augmenter les quantités d’herbicide !

    Il y a les herbicides sélectifs qui ne tuent que leur plante cible – et aussi les espèces apparentées. Et les herbicides totaux (type glyphosate) qui sont censés transformer la terre cultivée en désert stérile.
    Les uns comme les autres, et tous les OGM existant, suscitent des résistances dans la végétation. Le but est manqué. Il faut sans cesse inventer de nouveaux poisons, et de nouvelles techniques pour les introduire dans les plantes cultivées.

    2013, année de la biodiversité !
    Vraiment ?
    Les VTH sont créés par accélération de leurs capacités de mutation; ce sont des OGM qui ne portent pas ce nom et qui entraînent les mêmes effets.
    Et qui, n’étant pas définis comme des OGM, échappent à toute réglementation, comme à toute observation de leurs effets.
    voir:www.http://presse.inra.fr/expertise-scientifique_collective_vth. Vous trouverez à cette adresse un résumé de 8p sur l’étude de l’INRA publiée en 2011.
    Un rendez-vous à la DRAF, le 16 juillet 2013, pour demander quelles sont les mesures prises à ce sujet, demandé par ATTAC63, BIO63,COMITE 63 sans OGM, PdDNE, le syndicat des apiculteurs du PUY de DÔME et par URGENCE CLIMATIQUE JUSTICE SOCIALE63
    s’est soldé par la promesse d’un RV en septembre.
    Que fait la DRAF ? rien
    Que pense-t-elle de l’expertise de l’INRA de 2011 ? rien
    Elle n’a pas eu le temps de s’informer.
    RV est pris pour le 17 septembre 2013.

    suite, ailleurs en France
    Nos collègues lorrains ont mené une inspection citoyenne pour vérifier l’existence de graines obtenues par mutagénèse, en juillet 2014. On leur a affirmé que la technique existait depuis 50 ans et que les semences ainsi obtenues étaient autorisées en bio.
    En août 2015, le ministre Le Foll a déclaré que les VTH n’étaient pas des OGM.

  • L’air pollué coûte très cher

    On attend encore les résultats de cette étude menée par une commission sénatoriale sur le coût financier de la pollution de l’air. C’était prévu pour juillet.
    0r, rien
    Le printemps a vu paraître plusieurs articles sur cette pollution, avec des données chiffrées – au doigt mouillé- mais concordantes : plusieurs milliards d’euros, de 2 à 19 milliards par an pour les pays européens, et jusqu’à 1 400 milliards pour notre planète selon l’OMS.
    Le mois d’avril a été particulièrement riche en pourcentages : 80% des européens (53 pays) exposés excessivement; 85% des écoliers asphyxiés jusque dans les écoles par les particules 2,5, le radon, le benzène et la formaldéyde. Toujours en Europe. L’Agriculture a aussitôt fait savoir que ce ne pouvait être de son fait. Et l’Inde fait pire. Est-ce rassurant ?
    Dans le Puy-de-Dôme, on ne risque rien, ou si peu ! Nos chers volcans vont bientôt bénéficier du label UNESCO. Et l’air est si pur que nos édiles ont cru pouvoir ajouter les émanations d’un incinérateur, au ras de la capitale, dans la zone qui rassemble les 2/3 de la population, sans leur causer le moindre tort.
    N’est-ce pas ?

  • Informations OGM censurées

    Les OGM, c’est notre avenir, mais, chut ! moins on en sait, mieux ça vaut.
    L’éteignoir est posé en permanence sur les effets moins glorieux des organismes génétiquement modifiés.
    Effets sur l’environnement, sur la santé, ce ne sont que broutilles pour les sectateurs de cette technique. Seuls comptent les effets financiers : ainsi le roundup serait à la racine de 40% des bénéfices de Monsanto …
    Qui peut croire une chose aussi invraisemblable ? en dehors de notre ministre de l’agriculture ? et des pieux journalistes perroquets.
    Gilles Eric Seralini s’évertue depuis des années à montrer les effets néfastes du glyphosate, des OGM qui en contiennent ainsi que de ses multiples « formulations commerciales » vendues depuis 2002 par tous les groupes d’agrochimie.

  • Déchets du bâtiment

    Notre beau département, à l’environnement « préservé », ne se soucie guère de recycler les déchets du BTP (bâtiments Travaux Publics).
    Depuis le siècle dernier, le curseur reste résolument fixé à 3% de recyclage dans les schémas départementaux successifs.
    Au niveau national le poids de ces déchets est colossal : 340 millions de tonnes chaque année.
    Chez nous, on ne sait pas: les 3% représentent ce qui pourrait être recyclé dans un avenir indéfini.
    La directive cadre sur les déchets 2008/98/CE du 19 novembre 2008 fixe un objectif de 70% de réemploi, recyclage ou valorisation matière des déchets de la construction et de la démolition d’ici 2020.
    L’article 19 de la loi de Transition énergétique pour une croissance verte transpose cet objectif en droit français. En 2015.
    L’association ZeroWaste (ex Cniid) y voit un moyen de diminuer les émissions de gaz à effet de serre

  • OMS et pesticides

    Le 25 juin, l’OMS déclare cancérigènes ou risqués pour l’Homme, 3 pesticides : le DDT, le lindane et le 2,4-D.
    C’est le résultat, comme le précise l’association « Génératione futures » du travail de 26 experts de 13 pays différents, réunis à Lyon siège du Circ.

    Et, mais, bien sûr, les avis du CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), relayés par l’OMS ne sont pas contraignants.
    Bravo : Les deux insecticides sont interdits en France; le DDT en 1970, le lindane en 1998. Mais ils n’étaient pas considérés comme dangereux pour les êtres humains. Leur interdiction n’était pas générale dans le monde et ne portait que sur des usages agricoles.
    Le lindane restait à usage pharmaceutique, pour les poux de nos enfants ! Quant au 2,4-D, herbicide favori des jardineries, recommandé même en EAJ (emploi autorisé en jardin), nouveau sur la liste, il est classé « peut-être » cancérigène.Et, précise l’association « Générations futures », a des effets « immunosuppresseurs »
    La nouveauté de l’OMS est de reconnaître leur action « immunodépressive », avérée chez l’animal et donc « possible » chez l’Homme. 2,4-D et DDT sont aussi des perturbateurs endocriniens.
    Il semble que, de plus en plus, le danger présenté par les PE soit enfin reconnu !
    RV ci-dessous « Haro sur les PE »; « EAJ, emploi autorisé »; « Néocotinoïdes »; et « Printemps silencieux ».

  • Printemps silencieux

    En 1962, Rachel Carson voyait venir des « Printemps silencieux », des années où les oiseaux ne chanteraient plus en faisant leurs nids, car décimés par les insecticides.
    1962, c’était hier: c’est aujourd’hui
    La généralisation des pesticides dans notre agriculture compétitive, destinée à nourrir le monde, le détruit.
    En particulier les graines enrobées, tant appréciées par les donneurs d’ordre des agriculteurs car la plante, devenue productrice d’insecticide, tue les insectes tout au long de sa vie… (voir plus bas: NEOCOTINOIDES)
    Ce printemps aucun oiseau n’a chanté dans un petit hameau cerné de maïs fourrager. Incrédulité générale: « mais ils chantent, j’en entends », oui quelques-uns chantent, d’autres ont fait leur nid dans les hameaux voisins où l’exploitation du sol n’est pas développée à cet extrême.
    La disparition des oiseaux est générale et leur silence commence à se faire entendre !

  • Appel de Poitiers, 24 juin 2012

    Les abeilles, sentinelles de l’environnement, sont rudement traitées par l’agriculture dominante. Des escrocs en profitent profitent pour récolter des adresses mails via des pétitions (RV: AU QUOTIDIEN: « vérifiez vos pétitions »)
    Comme s’il n’y avait pas d’autres actions, insuffisamment médiatisées.
    Pddne estime utile de relayer l’appel de Poitiers!

    Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » lançons un appel solennel à la société tout entière à s’engager de toute URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !

    Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l’agriculture (± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n’est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.
    Ce modèle franchit aujourd’hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité et les atteintes à la santé publique, sur fond d’épuisement des énergies fossiles qui l’ont alimenté.

    Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d’urgence !

    Nous demandons :
    1) Pour sauver l’abeille, les autres pollinisateurs et la biodiversité :
    l’interdiction des OGM (dans les champs, dans l’alimentation humaine et animale), à commencer par le renforcement du moratoire sur le MON 810 ;
    l’interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes et phényles pyrazoles (Cruiser, Gaucho, Régent,…) ;
    le refus de toute ligne directrice européenne qui amoindrirait encore l’évaluation des OGM ;
    l’interdiction des plantes pesticides, en particulier les nouveaux colzas et tournesols mutés pour tolérer les herbicides inhibiteurs de l’ALS ;
    la refonte totale des procédures d’évaluation des pesticides (AMM,…), s’appuyant sur le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) préconisant la révision des protocoles d’évaluation des pesticides sur les abeilles ; notamment en rendant publiques les études de toxicité des firmes qui ne peuvent en aucun cas être couvertes par le secret industriel ;
    une pénalisation forte de toute pollution et de toute atteinte à la biodiversité, une obligation de réparation et l’exclusion de toute forme de compensation qui donne un droit à polluer ou à détruire la biodiversité.

    2) Pour la reconnaissance des droits des paysans :
    l’interdiction de tout brevet et de toute forme de droit de propriété industrielle sur le vivant (Certification d’Obtention Végétale de 1991) qui sont les outils de la spéculation financière sur la biodiversité et la nature ;
    l’abrogation de la loi sur les COV de décembre 2011 ;
    l’adoption d’une loi de reconnaissance positive des droits des paysannes et des paysans, des jardiniers et des artisans semenciers, d’utiliser, resemer, échanger, diffuser leurs semences, et les protéger des contaminations génétiques et de la biopiraterie ;
    l’accès à la terre et à l’eau, maîtrisé et équitablement réparti, tout en respectant les besoins des milieux aquatiques.

    3) Pour un changement des pratiques agricoles :
    dans le cadre de la PAC, des mesures fortes d’incitation aux pratiques alternatives à l’utilisation des pesticides, alternatives pour protéger les sols, l’eau, la santé humaine en restaurant la biodiversité ;
    la reconnaissance des alternatives aux pesticides à commencer par l’autorisation immédiate des Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP).

    La biodiversité : un réservoir de solutions !
    La semence est le premier maillon de la chaîne agricole et alimentaire. Les agricultures paysannes et biologiques, que la société appelle de ses vœux, ne peuvent se satisfaire de semences industrielles ; elles ont besoin de semences paysannes. Celles-ci donnent un sens au travail des paysans avec le vivant. Elles sont la vie, en opposition aux technologies de manipulation du vivant. La diversité intravariétale et variétale permet l’adaptation à la diversité des terroirs, à la variabilité et aux évolutions climatiques à venir.
    Les semences paysannes permettent :
    la liberté de choix des paysans et des consommateurs ;
    l’indépendance vis-à-vis de l’agrochimie (engrais, pesticides, semences hybrides F1, OGM) ;
    une meilleure qualité nutritionnelle (antioxydants, oligoéléments,…) et gustative ;
    une réponse par rapport aux problèmes de l’eau, moins de pollution, moins de consommation, moins d’érosion des sols ;
    une agriculture nourricière assurant la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud.

    Nous nous engageons à :
    reprendre notre rôle et nos droits dans l’orientation des choix politiques, car le débat politique préoccupé exclusivement de la nature ne se soucie pas des questions sociales et économiques, tout comme le débat politique préoccupé exclusivement de l’économique et du social ne se soucie pas de la nature et la considère comme une ressource ou un bien librement exploitable ;
    sortir de la société techniciste et productiviste qui permet l’appropriation privée de la nature en standardisant les produits qui en sont issus ;
    nous réapproprier les droits d’usage collectifs inaliénables à la terre, à l’eau, aux semences, aux savoirs ;
    respecter et gérer collectivement la biodiversité sauvage et agricole en priorité à l’échelle locale. La biodiversité sauvage ne doit pas être marchandisée, la biodiversité agricole ne doit pas être standardisée. C’est un préalable pour construire la souveraineté alimentaire.
    remettre les savoirs et les savoir-faire populaires et professionnels au même niveau de légitimité que les savoirs scientifiques ;
    respecter l’expression citoyenne et le débat contradictoire ;
    refuser les accords publics-privés, qui pervertissent la recherche publique, pour la remettre à sa place au sein de la société ;
    nous réapproprier une éthique sociale et de la nature ; nous approprier un nouveau paradigme global qui replace l’être humain au cœur de la nature et non plus au-dessus, notamment dans le cadre d’une recherche citoyenne basée sur l’intérêt commun.

    Un autre monde n’est pas seulement possible, il est indispensable !
    Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité », nous le construisons ensemble immédiatement !