Voilà que l’INRA (institut national de la recherche agronomique)lance l’alerte : les pollinisateurs sauvages, insectes, papillons etc, sont aussi décimés par les poisons de l’agro-chimie. Et par d’autres causes s’empresse de dire ce vénérable institut qui a si bien servi (sur ordre de nos élus) le développement de l’agro-chimie.
Au nom du développement, pour ‘nourrir le monde’, sûrement pas pour tuer les abeilles et les papillons.
Ce sont – seulement- quelques chercheurs de l’INRA, à l’origine d’un groupe international qui lancent cette alerte. le ‘Task Force on Systemic Pesticides'(coalition contre les pesticides systémiques), qui sont aussi des perturbateurs hormonaux. Annonce faite en juin 2014, en toute discrétion.
Maintenant, on va compter les survivants. Il est grand temps. Puis on ira supplier à deux genoux les fabricants de poisons qui ‘nourrissent le monde’ de lever le pied sur les épandages, sur les semences enrobées (qui transforment la plante en insecticide, tout comme une plante GM, y compris les parties qui seront mangées).
Mais notre monde est une totalité : après les herbicides les insecticides ! Les abeilles et autres pollinisateurs ont aussi un ‘microbiote’ (intestin plein de bactéries), comme nous les humains.
Merci à ceux qui tuent, impunément, avec les faveurs des gouvernants et des ‘scientifiques’.
Si tu sèmes le vent, tu récoltes la tempête, MAIS SI TU SÈMES L’IGNORANCE, TU RéCOLTES LA MORT !
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Les pollinisateurs meurent aussi
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Médecins contre pesticides
1200 médecins lancent un appel pour que cesse l’empoisonnement généralisé par les pesticides.
Attention : la pétition ne peut être signée que par un médecin !
http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?page_id=544PS l’appel date de septembre 2013
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FDSEA : incitation à l’incivilité
Quelques acteurs se sentent plus légitimes à nier les règles de protection des milieux aquatiques.
L’anticipation de George Orwell devient réalité.
Le 30 septembre dernier, la FDSEA a saccagé les locaux de l’Onema à Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier) pour protester contre un rappel à la loi infligé à un agriculteur pour pollution. -
Visite à la DRAF: VTH (variétés tolérantes aux herbicides) peu connus
La Direction régionale de l’agriculture et de la forêt représente le ministère du même nom à l’échelle régionale.
Le Service de la Protection des Végétaux veille à l’application des lois sur la protection des végétaux, de la réglementation sur l’usage des produits phytosanitaires que sont les herbicides, fongicides et insecticides.
Ainsi que sur la réglementation sur les OGM.
Les VTH, variétés tolérantes aux herbicides, sont créés par accélération de leurs capacités de mutation; ce sont des OGM qui ne portent pas ce nom et qui entraînent les mêmes effets.
Principalement la résistance des « mauvaises herbes » à l’herbicide que la plante cultivée « tolère », car elle a été sélectionnée sur une variété qui a muté après manipulation.
Le service de la protection des végétaux semblait ignorer les problèmes entraînés par cette innovation, exposés dans une expertise de l’INRA publiée le 16 novembre 2011.
Voici le compte-rendu de la visite faite le 16 juillet 2013 par plusieurs associations et collectifs du Puy-de-Dôme: -
Usages de la pouzzolane
Le projet de Schéma départemental des carrières proposé à consultation jusqu’au 25 avril 2013 donne à la pouzzolane un nouvel usage: la plus-value.
Il s’agit d’oublier l’usage spécifique de ces granulats volcaniques extrêmement poreux qui le destine à tous ouvrages en lien avec l’eau.
Ce matériau est détourné de sa valeur environnementale pour privilégier les profits de l’exploitant.
La carrière se situe en outre dans l’impluvium de Volvic, ce qui va contribuer à la dégradation de la qualité de l’eau, déjà fragile. -
EAJ= emploi Autorisé au Jardin= sigle trompeur
Le texte ‘herbicides dans une aire de jeux’ parlait des herbicides qui portent la mention EAJ (emploi autorisé au jardin). Cette formule rassurante vient de l’arrêté du 6 octobre 2004 relatif aux conditions d’autorisation et d’utilisation de la mention ’emploi autorisé dans les jardins’. Seuls les produits portant la mention EAJ peuvent être utilisés par les jardiniers amateurs.
Ces herbicides, vendus en grandes surfaces et dans les jardineries (sauf Botanic depuis 2008 et plus récemment Leclerc), excluent quelques molécules dangereuses, mais en conservent d’autres, comme le 2-4 D et les perturbateurs endocriniens. Voir le rapport EXPERT de Générations futures
Votre jardin, vos légumes et votre santé ne tolèrent aucun pesticide chimique.
La binette, la main, le désherbage thermique sont les seuls à garantir la qualité de notre travail. Voir plus bas « herbicides dans une aire de jeux d’enfants » -
Une carrière inacceptable, acceptée par toutes les institutions
Le projet de schéma départemental des carrières donné à consultation jusqu’au 25 avril 2013 est remarquable par la non-information sur une carrière dangereuse et longtemps exploitée dans l’illégalité. Avec la bienveillance des autorités de tutelle, y compris la DDASS, devenue ARS qui veille sur la santé publique.
Silence et bouche cousue : on sacrifie un hameau (village) à la santé d’un carrier, à la logique de l’acceptabilité -
La science au service des carriers
Le projet de schéma des carrières est à disposition du public jusqu’au 25 avril 2013.
Il s’agit, entre autres, d’utiliser comme document de référence une carte qui modifie la surface des alluvions, le lit majeur de l’Allier) pour accorder quelque 1600 hectares aux carriers, sans vérification des relations avec le cours d’eau, (le lit mineur)
Explications pour éclairer la confection de cette nouvelle carte hydrogéologique -
Colloque taupiers
Le 22 novembre dernier, à Besançon, le Fredon Franche Comté invitait le Fredon Auvergne à un colloque sur les rats taupiers.
PdDNE n’avait pas les moyens de s’y rendre, mais a envoyé un texte pour y participer.
Nous avons exploré la biodiversité humaine, celle qui escorte l’éleveur-agriculteur pour montrer qu’il s’agit bien d’une lutte collective, comme le recommande le Ministère de l’agriculture. En attendant un décret prochain… -
Que faire des campagnols, alias rats taupiers?
Les campagnols ravagent le département, et La Montagne du 10 mars 2012 nous apprend que c’est la faute des environnementalistes qui empêchent l’usage du poison Bromadiolone.
Les oiseaux de proie, également prédateurs des campagnols, sont empoisonnés par leurs proies tuées par la bromadiolone.
La pullulation est cyclique, et donc prévisible.
Notre Préfet a déclaré non nuisibles les renards et les mustélidés (martres, fouines et autres « moutial »), fin décembre 2011, et seulement dans les cantons atteints par la pullulation, et après que des dizaines de milans royaux aient été retrouvés morts.A présent, ce sont les environnementalistes qui sont déclarés nuisibles par les adversaires des campagnols qui ne connaissent que le poison pour contrer un animal dont les naturalistes connaissent les moeurs depuis longtemps.
Dans le Jura, gros producteur de fromage, les pâturages qui connaissent les mêmes pullulations, n’ont pas été replantés de haies qui fragmentent l’espace souterrain et freinent l’expansion des rongeurs, comme l’espérait un colloque tenu en 2002. Les prédateurs des campagnols ne sont toujours pas protégés. Le piégeage est, certes, encouragé plus fortement que chez nous. Et les coopératives sont plus attentives à la qualité des herbages et de la vie des producteurs.
Mais la lutte chimique reste l’arme principale, mise sous surveillance par la LPO, avec deux vagues d’actions en justice, en 2003 et 2008. On traite moins, on encourage les paysans qui traitent à « descendre de leurs tracteurs » pour ne pas traiter en continu, ce qui crée, l’année suivante, des pré-galeries pour les rongeurs, et facilite leur multiplication. Et bien d’autres travaux pointus.
Ici, ce ne sont que cris de rage, encouragement à la destruction, des campagnols, voire des « environnementalistes.
L’Auvergne a quinze ans de retard, et en est fière. Dommage