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  • Pesticides partout, Bio décriée

    Chaque fois qu’une rafale d’analyses fait apparaître des résidus de pesticides dans des aliments bio, l’industrie chimique se frotte les mains et en fait ses gros titres. Elle concède juste, du bout des lèvres qu’il pourrait y en avoir un peu moins…
    Et voilà que l’Inra s’y met : Le colloque du 14 octobre 2013, fut hâtivement préparé, avec un intitulé biaisé :
    « Comment rendre l’agriculture biologique plus productive? Comment organiser la transition de l’agriculture conventionnelle vers une agriculture plus durable ? »
    Il a déclenché une critique véhémente du syndicat SUD-RE, et des protestations non moins déterminées des chercheurs qui n’avaient pu faire valoir nombre de travaux favorables à la Bio.
    Le travail est en train d’être repris, sur des bases plus saines.
    Comme on sait, il est interdit de dire que l’alimentation bio est bonne pour la santé (l’agriculture bio est mise sur le même plan que les yaourts de l’agro-industrie), mais voilà, il y a (au moins) une association qui le proclame clairement, avec des preuves, celles-là qui n’avaient pu figurer dans le colloque, et d’autres.
    NB:Lire dans Download : « Manger Bio réduit votre exposition aux pesticides de 90% »

  • Brève histoire de l’élimination de nos déchets

    Le TBM : tri mécano-biologique, est l’invention coûteuse et peu efficace pour « trier » nos déchets ménagers récoltés en vrac. Minimum de personnel, maximum d’automatisation = multiples dérapages et flambée des coûts.
    Il n’y a pas que les coûts qui flambent: la chaîne automatique aussi a tendance à s’enflammer « spontanément »
    Bienvenue à la modernité technique dans notre incinérateur de Clermont.
    NB: ci-dessous un résumé envoyé par le cniid.

    Bonjour ,

    Suite aux TMB les ISDND…
    Anciennes décharges, puis centre d’enfouissement technique puis CSDU centre de stockage de déchets non dangereux , puis ISDND installation de stockage de déchets non dangereux….tout cela c’est de la poudre aux yeux…

    Les ISDND récentes présentent les mêmes problèmes ‘ 1 en 2006 puis 3 en 2011): incendies…pollution des ruisseaux…pannes…changements dans le principe de gestion quand il y a problème…odeurs pour les riverains qu’on organise en réseau de nez après avoir appris à reconnaître les odeurs!!!!!

    Tous concernés nos déchets passent dans le TMB dont il ressort officiellement 50% de refus qui vont en ISDND(+ les composts hors normes sur lesquels il y a une opacité totale!)

    Les refus renferment 40% d’eau et 13,5% de fermentescibles…

    On paye 2 fois et tout baigne!

    Danielle Laumont (CNIID)

  • OGM et pesticides

    Le 23 avril 2014, un chercheur à la retraite ne craint pas d’affirmer que les PGM sont la meilleure chose inventée pour notre avenir.
    Mais qu’ils sont, malheureusement, selon ce chercheur « grandement médiatisés » et à tort.
    Pour les évaluer, seule leur culture en plein champ et en quantité permettrait « d’évaluer sur le long terme l’introduction de ce type de culture dans un agro-écosystème ».

    On lit, avec stupeur, que le Mon 810 diminue l’usage des insecticides! alors qu’il favorise, comme ses semblables, la résistance des insectes-cibles (et qu’il en tue d’autres, dommage collatéral de toute guerre). Et, par conséquent, qu’il en faut toujours plus !

    Et pas un mot n’est dit sur la résistance des plantes-cibles (les mauvaises herbes) qui a commencé à ravager les cultures faite depuis plusieurs années (le « long terme » de ce savant retraité).
    Pas un mot sur les travaux de Séralini, bien sûr.

    Jean-Jacques Leguay « Les OGM (organismes grandement médiatisés), Le Monde Science et médecine, tribune libre

  • Comment remplacer les abeilles

    Les abeilles diminuent ? on ne sait pas pourquoi d’ailleurs. Ce ne sont surtout pas les insecticides répandus avec diligence sur toutes les cultures, disent nos responsables.

    Mais pas de souci : ON va les remplacer :
    Les Chinois montrent la voie : il suffit de polliniser à la main, ce qu’ils font depuis les années 1980; belle photo à l’appui d’une femme perchée dans un pommier.
    D’ailleurs, elles sont déjà remplacées par tous les autres insectes pollinisateurs: la preuve, une cascade d’infos sur ces sauveteurs naturels.

    Et notre agence nationale de sécurité sanitaire a pondu un magnifique rapport (7 avril, commission européenne) où le mot pesticide ne figure pas, ni insecticide, ni même produit phytosanitaire. Sujet de ce rapport ? mesurer la mortalité NATURELLE des abeilles domestiques… Ben voyons!

  • Résidus d’incinérateurs, résidus inoffensifs?

    Un article sur le blog du Monde, 21 avril 2014, déplore la faible utilisation des mâchefers d’incinérateurs par le BTP, et encourage leur dispersion dans l’environnement…

    « Le Cniid s’inquiète aussi des conséquences environnementales de l’utilisation d’un matériau qu’ils jugent comme un concentré de polluants. La réglementation en vigueur depuis 2011 vise d’ailleurs à durcir les seuils de toxicité à respecter pour que le mâchefer soit valorisable. « Le mâchefer des années 1980 n’est pas le mâchefer d’aujourd’hui » défend Lydie Vincent, faisant valoir qu’aucun cas de pollution n’a été constaté en plus de vingt ans. »

    Admirable argument quand il n’y a pas d’études sur la toxicité des mâchefers, ni sur leurs fuites dans l’environnement !
    Et lorsque l’on sait que nos élus s’efforcent de rendre la réglementation plus accommodante, autorisant l’enfouissement des mâchefers dans des décharges pour déchets ménagers, et prétendant que l’exposition des mâchefers à l’air libre suffit à les rendre inoffensifs…
    En avant, toute, pour l’empoisonnement légal de notre environnement.
    Comme cela est fait avec les « stériles » des mines d’uranium.

    temporairement, on espère, le téléchargement ne fonctionne pas!

  • Médecins contre pesticides

    1200 médecins lancent un appel pour que cesse l’empoisonnement généralisé par les pesticides.
    Attention : la pétition ne peut être signée que par un médecin !
    http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?page_id=544

    PS l’appel date de septembre 2013

  • FDSEA : incitation à l’incivilité

    Quelques acteurs se sentent plus légitimes à nier les règles de protection des milieux aquatiques.
    L’anticipation de George Orwell devient réalité.
    Le 30 septembre dernier, la FDSEA a saccagé les locaux de l’Onema à Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier) pour protester contre un rappel à la loi infligé à un agriculteur pour pollution.

  • Visite à la DRAF: VTH (variétés tolérantes aux herbicides) peu connus

    La Direction régionale de l’agriculture et de la forêt représente le ministère du même nom à l’échelle régionale.
    Le Service de la Protection des Végétaux veille à l’application des lois sur la protection des végétaux, de la réglementation sur l’usage des produits phytosanitaires que sont les herbicides, fongicides et insecticides.
    Ainsi que sur la réglementation sur les OGM.
    Les VTH, variétés tolérantes aux herbicides, sont créés par accélération de leurs capacités de mutation; ce sont des OGM qui ne portent pas ce nom et qui entraînent les mêmes effets.
    Principalement la résistance des « mauvaises herbes » à l’herbicide que la plante cultivée « tolère », car elle a été sélectionnée sur une variété qui a muté après manipulation.
    Le service de la protection des végétaux semblait ignorer les problèmes entraînés par cette innovation, exposés dans une expertise de l’INRA publiée le 16 novembre 2011.
    Voici le compte-rendu de la visite faite le 16 juillet 2013 par plusieurs associations et collectifs du Puy-de-Dôme:

  • Usages de la pouzzolane

    Le projet de Schéma départemental des carrières proposé à consultation jusqu’au 25 avril 2013 donne à la pouzzolane un nouvel usage: la plus-value.
    Il s’agit d’oublier l’usage spécifique de ces granulats volcaniques extrêmement poreux qui le destine à tous ouvrages en lien avec l’eau.
    Ce matériau est détourné de sa valeur environnementale pour privilégier les profits de l’exploitant.
    La carrière se situe en outre dans l’impluvium de Volvic, ce qui va contribuer à la dégradation de la qualité de l’eau, déjà fragile.  

  • EAJ= emploi Autorisé au Jardin= sigle trompeur

    Le texte ‘herbicides dans une aire de jeux’ parlait des herbicides qui portent la mention EAJ (emploi autorisé au jardin). Cette formule rassurante vient de l’arrêté du 6 octobre 2004 relatif aux conditions d’autorisation et d’utilisation de la mention ’emploi autorisé dans les jardins’. Seuls les produits portant la mention EAJ peuvent être utilisés par les jardiniers amateurs.
    Ces herbicides, vendus en grandes surfaces et dans les jardineries (sauf Botanic depuis 2008 et plus récemment Leclerc), excluent quelques molécules dangereuses, mais en conservent d’autres, comme le 2-4 D et les perturbateurs endocriniens. Voir le rapport EXPERT de Générations futures
    Votre jardin, vos légumes et votre santé ne tolèrent aucun pesticide chimique.
    La binette, la main, le désherbage thermique sont les seuls à garantir la qualité de notre travail. Voir plus bas « herbicides dans une aire de jeux d’enfants »