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  • PISSEURS de GLYPHOSATES suite

    SUITE DE LA CAMPAGNE des PISSEURS DE GLYPHOSATES

    Ci dessous, le communiqué des avocats mandaté par les « pisseurs de glyphosate » et qui ont porté plainte au vu des analyses confirmant leur contamination par ce pesticide. Plusieurs adhérents de Puy de Dôme Nature Environnement en font partie.

    On lâche rien !

    Amicalement.

    Roger

    Il serait bien de le diffuser dans vos réseaux de médias et à celles et
    ceux qui ont participé à la campagne de prélèvement.
    Nous ne lâcherons pas l’affaire!!!

    Des possibilités de continuer la lutte juridique existent, nous saurons
    les mettre en œuvre.
    Une AG nationale des coordinateurs et coordinatrices se réunira le 2
    décembre à Toulouse et en visio. Il y sera décidé la suite à donner.
    Amitiés
    Dominique Masset

    Communique de la campagne Glyphosate France:cliquez çi dessous

  • Carte interactive des mégabassines à l’épreuve du chaos climatique réalisée par Médiapart et le collectif Mémoire Vive

    Alors que le niveau de deux tiers des nappes phréatiques en France est sous la normale, Mediapart et le collectif Mémoire Vive ont élaboré une cartographie régulièrement mise à jour pour suivre l’alimentation en eau des 165 principales mégabassines françaises et la disponibilité en eau sur leur territoire.
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/270723/les-megabassines-l-epreuve-du-chaos-climatique-notre-carte-interactive

  • La Cour des comptes publie un rapport qui torpille la politique de l’eau voulue par le duo Macron-FNSEA.

    La Cour des comptes publie un rapport qui torpille la politique de l’eau voulue par le duo E. Macron-FNSEA.
    Etudes officielles non fiables, absence de contrôle des prélèvements illégaux, méga-bassines, la Cour est formelle, il faut tout changer !

    Cette synthèse à télécharger çi dessous est destinée à faciliter la lecture et l’utilisation du rapport de la Cour des comptes.

  • Une saga des luttes contre l’enfouissement des déchets des centrales nucléaires

    Voici le lien du documentaire « Notre terre mourra proprement » (ce qui
    concerne Saint Priest la Prugne c’est entre la minute 17 et la minute 26)
    Cliquez çi dessous:
    https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=la+terre+mourra+proprement#fpstate=ive&vld=cid:1f0d05e9,vid:G-dvPRtFGGY

  • Expression libre suite CCSPL du 13 septembre 2022

    Puy de Dôme Nature Environnement (PdDNE) est une association agréée pour l’environnement.
    Elle s’intéresse aux problèmes liés à l’énergie, l’eau, l’atmosphère, les déchets, l’agriculture et
    l’urbanisme. Nos actions se font souvent en partenariat avec d’autres associations, notamment avec
    l’UFC/Que Choisir en ce qui concerne l’eau et les déchets.
    Ainsi, nous préparons et participons ensembles aux réunions de commission consultative des
    service publiques locaux (CCSPL) du Valtom et de la commission de suivi du site (CSS) de
    Vernéa/Suez (incinérateur).
    On ne peut pas dire que la concertation et la transparence soient les premières qualités du
    président Battut. C’est ainsi qu’il a refusé de mettre à l’ordre du jour de la CCSPL du 13/09/2022
    le rapport financier de Vernéa/Suez et le rapport de la Cours Régionale des Comptes (CRC AURA)
    qui venait de sortir.
    Pour ce qui concerne le rapport financier, cela est d’autant plus ridicule que le document est
    fourni à la commission de contrôle financier (CCF) qui se réuni juste après la CCSPL. Il va de soit
    que le rapport financier est étudié auparavant avec l’UFC/Que Choisir qui représente les
    associations à la CCF. Il s’agit là d’une maladroite tentative d’obstruction du président Battut pour
    se venger du fait que l’on lui a imposé la mise en place de la CCF prévue dans la loi. On peut y
    déceler la gourmandise du groupe Suez qui s’attribue des « frais de siège » très rémunérateurs.
    On comprend aisément que le président Battut n’ai pas eu envie de discuter du rapport de la CRC
    AURA. Ce rapport révèle de nombreuses non conformités aux règles de la gestion des services
    publiques. Il pointe du doigt l’indigence de l’information des citoyens parce que le Valtom ne
    mettait pas sur son site Internet les dossiers soumis à délibération. Il rappelle surtout avec insistance
    les défauts de désignation de l’entreprise Vernéa/Suez dans le cadre de la délégation de service
    public (DSP) car elle ne répond pas aux critères légaux. Défaut que nous avions déjà souligné il y a
    plus de 10 ans, aggravé par le fait que l’on a soupçonné une entente entre les 3 candidats dont 2 ont
    fini par se désister. Avec un seul candidat en lice, l’appel d’offre aurait dû être annulé et refait.
    Le président Battut a fait un « compte rendu » de la CCSPL lors de la réunion du conseil syndical
    du 04/10/2022 ne faisant pas état des remarques des associations, affichant une grande
    satisfaction.

  • La centrale nucléaire du Bugey totalement à l’arrêt

    Black-out à la centrale nucléaire du Bugey (Ain). Depuis vendredi 29 avril et jusqu’à ce lundi 2 mai au moins, les quatre réacteurs de 900 mégawatts (MW) du site sont à l’arrêt. « Du jamais vu. Le site ne produit donc plus d’électricité mais en consomme [la production de] 94 MW pour le refroidissement des réacteurs arrêtés », indique Joël Guerry, du collectif Sortir du nucléaire Bugey, dans un communiqué diffusé samedi 30 avril.

    La centrale a été stoppée « en raison de travaux planifiés », a précisé EDF au quotidien régional Le Progrès. D’après le collectif antinucléaire, Bugey 2 est en maintenance jusqu’au 15 mai ; Bugey 3 et Bugey 4 ont été arrêtés pour contrôle des tuyauteries du circuit d’injection de sécurité, suite à la découverte de corrosions et de fissures sur une petite dizaine de réacteurs du parc ; et Bugey 5, qui aurait dû redémarrer le 26 février suite à sa quatrième visite décennale, n’avait toujours pas été reconnecté au réseau lundi après-midi. « EDF ne communique pas sur les problèmes qu’elle rencontre avec ce réacteur depuis le 26 février », s’inquiète Joël Guerry.

    Source: Reporterre, Collectif sortir du nucléaire

  • Communiqué – [Starlink] le FarWeb stoppé par le Conseil d’Etat

    Communiqué de presse du 6 avril 2022

    Starlink : le FarWeb stoppé par le Conseil d’Etat
    #DavidcontreGoliath

    Par une décision datée du 5 avril 2022, le Conseil d’Etat, saisi par les associations PRIARTEM et Agir pour l’Environnement défendues par Maîtres François Lafforgue et Hermine Baron du cabinet TTLA, a annulé la décision de l’ARCEP d’accorder à la société Starlink des fréquences pour le déploiement d’un réseau ouvert au public lui permettant de fournir un accès à internet fixe par satellite.

    Faute d’avoir conduit une concertation du public permettant d’évaluer les incidences sur le marché de la fourniture d’accès à internet à haut débit susceptible d’affecter les intérêts des utilisateurs finaux, le Conseil d’Etat a accédé à la demande des associations.

    PRIARTEM et Agir pour l’Environnement saluent cette décision du Conseil d’Etat.

    Pour Sophie Pelletier, présidente de PRIARTEM, « à l’instar de la 5G, par mauvaise habitude, les pouvoirs publics estiment que l’évaluation environnementale et sanitaire est au mieux un passage obligé, au pire une concession procédurale dont on peut se passer. Il est temps que les pouvoirs publics cessent de passer en force sur de tels sujets et acceptent enfin le nécessaire débat public. »

    Les associations appellent le gouvernement à conduire le débat public qui s’impose avant tout déploiement de l’internet par satellites.

    Pour Stéphen Kerckhove, directeur général d’Agir pour l’Environnement, « avec plusieurs projets de constellations comptant des dizaines de milliers de satellites rendant toute observation du ciel étoilé impossible tout en faisant de l’espace une poubelle en devenir pour débris spatiaux, il est urgent d’édicter une réglementation internationale visant à faire du ciel étoilé un patrimoine mondiale de l’Humanité, préservé des appétits des acteurs du FarWeb ».

    Pour Maître François Lafforgue, avocat des associations, « il n’y a rien d’inéluctable à ce que des opérateurs aussi puissants que Starlink s’affranchissent des règles élémentaires de droit. La décision du Conseil d’Etat est une sage décision car elle rappelle à l’ARCEP qu’il n’est jamais bon de prendre des décisions hâtives aux conséquences importantes. »

    CONTACT

    www.priartem.fr

  • L’eau est un bien commun: marche du 21 mars 2021

    L’eau est un bien commun, personne ne peut s’en passer, mais certains sont plus assoiffés que les autres.
    Limagrain qui utilise autant d’eau que la métropole de Clermont-Ferrand
    Volvic qui assèche les communes en amont et en aval de sa source
    Danone, qui via Volvic exige des profits de 15% alors que l’épargne populaire (livret A) est en-dessous de 1%.
    Marchons, marchons, qu’une eau pure abreuve hommes et bêtes au lieu des comptes offshore !

  • Lettre ouverte aux candidats des élections du 28 juin 2020

    Le Projet Régional de Prévention et Gestion des Déchets, alias PRPGD, insistait sur le « gisement » de CSR (combustibles résiduels solides) dont il fallait améliorer la prospection et la circulation vers… des incinérateurs.
    Voir ci-dessous, « La baguette magique du projet Déchets 2019 »
    Mais brûler laisse toujours des résidus, de plus en plus dangereux dont on ne sait que faire, à part les entasser sur des zones humides, comme à Queuille. RIEN SUR LA DIMINUTION DES DECHETS ! Et les maires, si flattés depuis peu par notre président, sont totalement écartés de la gestion des déchets.

    LETTRE OUVERTE AUX CANDIDATS DES ELECTIONS DU 28 JUIN 2020
    La gestion des déchets
    Vous allez vous présenter aux élections municipales et aurez donc une responsabilité dans la gestion des déchets même si on a éloigné les élus municipaux des décisions au bénéfice de quelques responsables du VALTOM. Cela ne vous exonère pas de votre responsabilité même si on a transféré aux communautés de communes ou aux syndicats de communes qui ont eux-mêmes délégué au VALTOM. Ces structures prennent des initiatives en matière de prévention, gèrent la collecte des recyclables et du non trié, définissent la contribution financière des habitants et désignent leurs représentants au VALTOM. Au VALTOM pour l’ensemble du département (+ l’arrondissement de Brioude) qui gère les traitements : les différentes décharges et la délégation du service public à une entreprise privée (incinérateur de Vernéa/Suez).Cela se traduit par des moyens différents mis au service du citoyen avec des résultats différents d’une collectivité à l’autre.
    Au bout du compte, c’est la quantité d’OMR (ordures ménagères résiduelles) qui vont polluer l’environnement avec l’incinération et la mise en décharge : produits toxiques rejetés dans l’atmosphère, forte production de CO2 impactant le climat (pour brûler 1 t de déchets, il faut 6 t d’air et rejeter 1,37 t de CO2), contamination des sols et de l’eau en étalant partout les mâchefers d’incinération chargés en produits toxiques.

    L’association Zéro Waste a établi un classement des collectivités en calculant en kilos par an et par habitant, la quantité d’OMR produite. La plus performante est à 64 kg/an/hab, jusqu’à plus de 350 kg/an/hab pour la ville de Paris. Parmi les moins mauvais, on trouve localement le SBA (Syndicat du Bois de l’Aumone) à 148 kg/an/hab, le VALTOM affiche fièrement une moyenne de 212 kg/an/hab et nous avons calculé que la CAM (Clermont Auvergne Métropole) est à 230 kg/an/hab.
    Avec ces très mauvais résultats, le VALTOM ose demander une augmentation de la capacité de l’incinérateur de 20 000t/an et de la décharge de Clermont Fd de + 1 500 000 tonnes via le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets, ce qui va se traduire par une augmentation de la pollution et des rejets de CO2 !
    Nous vous demandons de vous prononcer publiquement :

    • contre l’augmentation de la capacité de l’incinérateur et de la décharge de Puy Long.
    • contre la prolifération, la dispersion des mâchefers d’incinération n’importe où, n’importe comment et pour le suivi des sites qui en ont reçus.
    • pour la diminution progressive de la mise en décharge des OMR.
    • pour un retour à la facturation des traitements sur la base de 90% à la tonne et 10% au nombre d’habitants. Le Tribunal Administratif ayant cassé la délibération arbitraire du VALTOM (50%, 50%) qui pénalise les collectivités et les contribuables les plus vertueux. Pour la mise en œuvre des bonnes pratiques: redevance véritablement incitative, collecte en porte à porte des bio déchets, emploi de plus d’« éco-ambassadeurs ». Pour l’interdiction de l’utilisation de CSR (combustibles solides de récupération) dans les chaufferies industrielles et urbaines du territoire.Pour une transparence publique des positions prises par les élus concernés à l’intérieur de leur collectivité et au sein du VALTOM. Pour la tenue de la Commission de Contrôle Financier afin que la gestion de VERNEA/SUEZ soit réellement transparente et contrôlée par le VALTOM et la Chambre régionale des Comptes conformément à la réglementation en vigueur.
      Contact : collectif.déchets63@orange.fr
      Signataires : Collectif d’associations contre l’incinération des déchets dans le Puy de Dôme, Association contre l’incinération à proximité de l’agglomération clermontoise, Alternatiba 63, Bien être à Aulnat, Brigades vertes(ALPN), LAVE, FNE 63 Puy de dôme nature environnement, Union fédérale des consommateurs 63Que choisir

  • L’EAU, BIEN COMMUN ? eh ben NON!

    Moins il a d’eau dans les rivières, les barrages et les réserves souterraines, et plus elle est interdite aux usagers. Chez nous, elle est pour Limagrain et Volvic. Particuliers, maraîchers, piscicultures, passez votre chemin.
    Nestlé s’approprie l’eau de Vittel, et le Préfet (un autre) prie les habitants de restreindre leur consommation ! INACCEPTE !
    Même abus de la force publique dans le Puy-de-Dôme, au profit des industriels.
    Le point sur ce scandale par un groupe d’associations, dont PdDNE

    LETTRE A MADAME LA PREFETE DU PUY-DE-DOME

    Le 20 novembre 2019,
    Madame la Préfète,
    Nous sommes un collectif d’associations citoyennes, syndicales ainsi que de citoyens et citoyennes du Puy-de-Dôme, qui nous intéressons et interrogeons sur la gestion et l’utilisation de l’eau sur le département. Nous vous livrons nos commentaires et nos demandes.
    Nous y constatons en effet depuis plusieurs mois la raréfaction extrême de la ressource en eau :

    • Assèchement des eaux de surface (ruisseaux, rivières, mares, étangs, puits,…) localement total (en particulier dans la plaine aux alentours de Mozac et dans les Combrailles, mais aussi barrage de la SEP),
    • Diminution de plus de 70% du niveau de la plupart des nappes phréatiques souterraines.

    Avec comme conséquences :

    • La diminution voire la privation en eau, quelquefois potable, pour les populations en particulier pour leurs usages domestiques ;
    • La disparition de zones humides et l’effondrement de leur biodiversité ;
    • La limitation jusqu’à l’interdiction totale provisoire de prélèvement en eau prévue par arrêtés préfectoraux successifs depuis le 25 juillet 2019 (suspension en cours jusqu’au 30 novembre 2019, sauf reconduction), touchant prioritairement et presque exclusivement les populations du Puy-de-Dôme, ainsi que l’agriculture paysanne locale (maraîchers, horticulteurs, pisciculteurs…), portant ainsi atteinte indirectement à l’alimentation, donc à la santé des populations.

    Les causes de cette raréfaction ne sont pas seulement liées au changement climatique, conduisant à des périodes plus longues et plus intenses de sécheresse avec déficit pluviométrique de moitié depuis les deux dernières années 2018 et 2019. La raréfaction de l’eau sur certaines zones du département est aussi la conséquence directe de l’utilisation massive sans aucune restriction ni contrôle indépendant de la ressource en eau à des fins de vente à l’exportation. Deux exemples :

    • Usine Danone – Volvic : pompage de l’eau de la nappe pour exportation en grande partie à l’internationale de plus d’un milliard de bouteilles d’eau en plastique par an (chiffres Danone – Volvic), avec un énorme gaspillage de l’eau (trois litres d’eau sont nécessaires pour réaliser une bouteille plastique d’eau d’un litre). L’entreprise s’est vue octroyée un droit de pompage de 90 litres par seconde, attribué par la préfecture du Puy-de-Dôme depuis plusieurs années, sans révision récente liée à la raréfaction de la ressource en eau. L’analyse de ces prélèvements s’effectue uniquement par un autocontrôle présenté deux fois par an à l’autorité de tutelle, la préfecture du Puy-de-Dôme. Or nous ne pouvons que constater que cette année, pour la première fois depuis des centaines d’années, les aquifères (reliés à la nappe dans laquelle pompe Volvic) construits par les moines au XIIIème siècle pour alimenter en eau potable les populations de Mozac et ses environs ne coulent plus ! Conduisant notamment à la fermeture de la pisciculture de Saint-Genest l’Enfant et ayant actuellement entamé une procédure juridique. Plusieurs associations locales manifestent également leurs inquiétudes au sujet de la gestion de l’eau de l’aquifère de Volvic. Elles militent notamment pour que les différents usages de cette précieuse ressource s’effectuent dans une logique durable et équitable.
    • L’irrigation par aspersion des cultures agroindustrielles des plaines de la Limagne, en grande partie pour de la production à vocation exportatrice, à partir des eaux du barrage de la SEP, autorisée sur dérogation par les deux arrêtés préfectoraux successifs de restriction d’eau, dans la limite d’une réduction du débit prélevé de 25% jusqu’au 30 septembre, puis de 50% jusqu’au 30 novembre 2019. Il n’y a pas de contrôle possible des quantités d’eau réellement prélevées, puisqu’un certain nombre des installations de pompage ne comportent pas de compteurs volumétriques d’eau. Encore ici, nous constatons que depuis début octobre 2019, pour la première fois depuis sa mise en eau il y a 25 ans, le barrage de la SEP a été complètement vidé de ses 4,7 millions de mètres cubes d’eau qu’il détient lorsqu’il est plein. Conduisant à la baisse du niveau d’eau de la rivière Morge en dessous de son niveau d’étiage, avec des conséquences irréversibles sur la préservation des milieux aquatiques associés.

    Devant cette inégalité d’accès et d’utilisation de l’eau entre différents usagers, les organisations signataires de cette lettre vous sauraient gré de bien vouloir leur apporter les éclairages nécessaires aux interrogations suivantes :
     Existe-t-il des données quantitatives et qualitatives indépendantes sur l’état de la ressource en eau sur le Puy-de-Dôme, y compris sur le gisement qu’exploite Danone – Volvic ?

     Ces données sont-elles réactualisées de manière permanente ?

     Par ailleurs, les autorisations de prélèvement des eaux à des fins industrielles, agroindustrielles et de loisirs sont-elles, elles aussi, réactualisées de manière permanente ?

     Des contrôles indépendants et réguliers sur l’utilisation réelle de l’eau à des fins industrielles, agroindustrielles et de loisirs sont-ils mis en place ?

     La représentation et la consultation permanente de la société civile est-elle prévue aux différentes commissions de contrôle, de préservation et d’utilisation de l’eau du département ? De quelle manière ?

     Pourquoi, conformément à l’article L211-1 de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques n° 2006-1772 du 30 décembre 2006, les arrêtés préfectoraux de restriction d’eau successifs depuis le 25 juillet 2019, ne privilégient-ils pas l’accès à l’eau pour les populations du Puy-de-Dôme, ainsi que les producteurs locaux en circuits courts, qui oeuvrent à l’alimentation de ces populations ?

    En vous remerciant par avance pour votre réponse et demeurant à votre disposition pour vous apporter tout complément d’information, veuillez recevoir, Madame La Préfète, l’expression de nos meilleures salutations.
    Organisations signataires par ordre alphabétique :
    Action Non Violente Cop 21 – Alternatiba 63 – Attac 63 – Association des Compagnons de l’Initiative Locale d’Entraide – Confédération Paysanne du Puy-de-Dôme – Extinction Rébellion – Gilets Jaunes 63 – Ligue des Droits de l’Homme section Combrailles – Puy de Dôme Nature Environnement
    Contact : eaubiencommun63@gmail.com