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L'EAU, BIEN COMMUN ? eh ben NON!

18/12/2019 |

Moins il a d'eau dans les rivières, les barrages et les réserves souterraines, et plus elle est interdite aux usagers. Chez nous, elle est pour Limagrain et Volvic. Particuliers, maraîchers, piscicultures, passez votre chemin.
Nestlé s'approprie l'eau de Vittel, et le Préfet (un autre) prie les habitants de restreindre leur consommation ! INACCEPTE !
Même abus de la force publique dans le Puy-de-Dôme, au profit des industriels.
Le point sur ce scandale par un groupe d'associations, dont PdDNE

LETTRE A MADAME LA PREFETE DU PUY-DE-DOME

Le 20 novembre 2019,
Madame la Préfète,
Nous sommes un collectif d’associations citoyennes, syndicales ainsi que de citoyens et citoyennes du Puy-de-Dôme, qui nous intéressons et interrogeons sur la gestion et l’utilisation de l’eau sur le département. Nous vous livrons nos commentaires et nos demandes.
Nous y constatons en effet depuis plusieurs mois la raréfaction extrême de la ressource en eau :
- Assèchement des eaux de surface (ruisseaux, rivières, mares, étangs, puits,…) localement total (en particulier dans la plaine aux alentours de Mozac et dans les Combrailles, mais aussi barrage de la SEP),
- Diminution de plus de 70% du niveau de la plupart des nappes phréatiques souterraines.

Avec comme conséquences :
- La diminution voire la privation en eau, quelquefois potable, pour les populations en particulier pour leurs usages domestiques ;
- La disparition de zones humides et l’effondrement de leur biodiversité ;
- La limitation jusqu’à l’interdiction totale provisoire de prélèvement en eau prévue par arrêtés préfectoraux successifs depuis le 25 juillet 2019 (suspension en cours jusqu’au 30 novembre 2019, sauf reconduction), touchant prioritairement et presque exclusivement les populations du Puy-de-Dôme, ainsi que l’agriculture paysanne locale (maraîchers, horticulteurs, pisciculteurs…), portant ainsi atteinte indirectement à l’alimentation, donc à la santé des populations.

Les causes de cette raréfaction ne sont pas seulement liées au changement climatique, conduisant à des périodes plus longues et plus intenses de sécheresse avec déficit pluviométrique de moitié depuis les deux dernières années 2018 et 2019. La raréfaction de l’eau sur certaines zones du département est aussi la conséquence directe de l’utilisation massive sans aucune restriction ni contrôle indépendant de la ressource en eau à des fins de vente à l’exportation. Deux exemples :
- Usine Danone - Volvic : pompage de l’eau de la nappe pour exportation en grande partie à l’internationale de plus d’un milliard de bouteilles d’eau en plastique par an (chiffres Danone - Volvic), avec un énorme gaspillage de l’eau (trois litres d’eau sont nécessaires pour réaliser une bouteille plastique d’eau d’un litre). L’entreprise s’est vue octroyée un droit de pompage de 90 litres par seconde, attribué par la préfecture du Puy-de-Dôme depuis plusieurs années, sans révision récente liée à la raréfaction de la ressource en eau. L’analyse de ces prélèvements s’effectue uniquement par un autocontrôle présenté deux fois par an à l'autorité de tutelle, la préfecture du Puy-de-Dôme. Or nous ne pouvons que constater que cette année, pour la première fois depuis des centaines d’années, les aquifères (reliés à la nappe dans laquelle pompe Volvic) construits par les moines au XIIIème siècle pour alimenter en eau potable les populations de Mozac et ses environs ne coulent plus ! Conduisant notamment à la fermeture de la pisciculture de Saint-Genest l’Enfant et ayant actuellement entamé une procédure juridique. Plusieurs associations locales manifestent également leurs inquiétudes au sujet de la gestion de l’eau de l’aquifère de Volvic. Elles militent notamment pour que les différents usages de cette précieuse ressource s’effectuent dans une logique durable et équitable.
- L’irrigation par aspersion des cultures agroindustrielles des plaines de la Limagne, en grande partie pour de la production à vocation exportatrice, à partir des eaux du barrage de la SEP, autorisée sur dérogation par les deux arrêtés préfectoraux successifs de restriction d’eau, dans la limite d’une réduction du débit prélevé de 25% jusqu’au 30 septembre, puis de 50% jusqu’au 30 novembre 2019. Il n’y a pas de contrôle possible des quantités d’eau réellement prélevées, puisqu’un certain nombre des installations de pompage ne comportent pas de compteurs volumétriques d’eau. Encore ici, nous constatons que depuis début octobre 2019, pour la première fois depuis sa mise en eau il y a 25 ans, le barrage de la SEP a été complètement vidé de ses 4,7 millions de mètres cubes d’eau qu’il détient lorsqu’il est plein. Conduisant à la baisse du niveau d’eau de la rivière Morge en dessous de son niveau d’étiage, avec des conséquences irréversibles sur la préservation des milieux aquatiques associés.

Devant cette inégalité d’accès et d’utilisation de l’eau entre différents usagers, les organisations signataires de cette lettre vous sauraient gré de bien vouloir leur apporter les éclairages nécessaires aux interrogations suivantes :
 Existe-t-il des données quantitatives et qualitatives indépendantes sur l’état de la ressource en eau sur le Puy-de-Dôme, y compris sur le gisement qu’exploite Danone – Volvic ?

 Ces données sont-elles réactualisées de manière permanente ?

 Par ailleurs, les autorisations de prélèvement des eaux à des fins industrielles, agroindustrielles et de loisirs sont-elles, elles aussi, réactualisées de manière permanente ?

 Des contrôles indépendants et réguliers sur l’utilisation réelle de l’eau à des fins industrielles, agroindustrielles et de loisirs sont-ils mis en place ?

 La représentation et la consultation permanente de la société civile est-elle prévue aux différentes commissions de contrôle, de préservation et d’utilisation de l’eau du département ? De quelle manière ?

 Pourquoi, conformément à l’article L211-1 de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques n° 2006-1772 du 30 décembre 2006, les arrêtés préfectoraux de restriction d’eau successifs depuis le 25 juillet 2019, ne privilégient-ils pas l’accès à l’eau pour les populations du Puy-de-Dôme, ainsi que les producteurs locaux en circuits courts, qui oeuvrent à l’alimentation de ces populations ?

En vous remerciant par avance pour votre réponse et demeurant à votre disposition pour vous apporter tout complément d’information, veuillez recevoir, Madame La Préfète, l’expression de nos meilleures salutations.
Organisations signataires par ordre alphabétique :
Action Non Violente Cop 21 - Alternatiba 63 - Attac 63 - Association des Compagnons de l'Initiative Locale d'Entraide - Confédération Paysanne du Puy-de-Dôme – Extinction Rébellion - Gilets Jaunes 63 – Ligue des Droits de l’Homme section Combrailles – Puy de Dôme Nature Environnement
Contact : eaubiencommun63@gmail.com

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Le renard, meilleur ami de la Fredon

17/03/2019 | Gustou

La Fredon (Fédération régionale de défense contre les organisme nuisibles) publie un Bulletin de santé du Végétal (BSV) lu dans les préfectures après avoir été avalisé par les DRAF (Direction régionale de l'Agriculture et de la forêt). Voici ce qu'on lisait en 2016, à propos de la lutte contre les campagnols: il préconisait la "facilitation de la prédation en créant un environnement propice à l'installation de prédateurs" rapaces, carnivores, dont RENARDS.
Lettre morte: les renards restent nuisibles selon les arrêtés préfectoraux impératifs qui préconisent, eux, que ces animaux sont chassables en toutes saisons, par tir, piège et poison.
Bravo
Qui règne en France ? pas même la Fredon dont on déplore l'amour immodéré des pesticides. NON ! Ce sont les chasseurs pour qui tuer un renard est le comble de la félicité, et devant qui les préfets de tout sexe et les sous-préfets (itou) ploient les genoux (mentalement) en signant leurs arrêtés dont certains autorisent spécialement les tirs de nuit.
Les renards sont les plus voraces mangeurs de campagnols (et apparentés). Voir sur le site de l'Aspas les actes du colloque "Le renard roux non coupable" tenu en mai 2017. Colloque tenu dans le Grand Est, hélas, si loin de notre belle Auvergne et de notre Fredon régionale qui s'inquiète et s'affole dans le Cantal.

Nitrate, le mot interdit

23/10/2018 | Mulette

Les moules perlières disparaissent, et on ne sait toujours pas pourquoi. Les experts de Natura 2000 sont à court d'hypothèses. Surpêche?, Changement climatique? Modification du fond de la rivière? En novembre 2018, Mulette a découvert un document qui propose une explication.
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Qui va remplacer les néonics ?

11/08/2018 |

Les néonicotinoïdes, ces insecticides systémiques, à large spectre (= qui tuent largement au-delà de l'insecte-cible) qui rapportent tant de profits aux fabricants. Depuis quand sont-ils utilisés en prophylaxie, c'est-à-dire dans les semences, bien avant que les insectes apparaissent ? Non-sens agronomique et guerre totale aux organismes vivants. Mais si profitables ?
La lutte intégrée contre les ravageurs n'est guère présente chez Google; il faut formuler la demande en anglais : Integrated Pest management (IPE).
Les directives successives en 1991, puis 2009, mentionnaient cette forme de lutte tout en prônant un usage précautionneux des pesticides chimiques. C'est seulement en 2014 que la Commission impose l'emploi de la lutte intégrée, à côté des empoisonnements généralisés !
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Pollinis et le secret des affaires; le triomphe des algorithmes

03/05/2018 | Gustou

La loi sur le secret des affaires, votée au Sénat le 18 avril 2018, accorde une grande faveur aux entreprises et, malgré les promesses des ministres, affaiblit singulièrement l'action des lanceurs d'alerte.
Elle a aussi grandement bénéficié à Pollinis, association "en panne de projets" comme le dit Que Choisir, car elle a lancé plusieurs pétitions aux titres similaires et aux contenus variables pour attirer le maximum d'adresses mail, selon son mode d'existence favori.
Décryptage ci-dessous
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Le temps du déni est révolu

13/04/2018 | Gustou

Le président Emmanuel Macron a diffusé une vidéo, le 24 mars, où il déclare que "le temps du déni est révolu". En effet, cela fait très longtemps, trop longtemps, même, que ceux qui mènent le monde refusent de voir qu'ils détruisent toutes formes de vie sur notre terre.
Le déni s'appelle "fabrique du doute", ignorance généralisée et "fake news" (pour ceux qui parlent franglais). Les prétentieux ont opté pour "agnatologie". On dit aussi enfumage, et pour les plus décidés, "foutage de gueule".
Dans cette désinformation généralisée orchestrée par les sectaires du dieu Dividende, les escrocs de toutes sortes prolifèrent.
Histoire express du déni en écologie.
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Vivre sans subventions ?

29/08/2017 | Jean-Jacques

A Limoges, la Confédération paysanne, le syndicat non majoritaire, qui talonne, en nombre de voix et d'adhérents, le syndicat majoritaire, proteste vigoureusement contre l'arrêt des subventions pour l'agriculture bio depuis… 2015. C'est de l'argent dû par la PAC, 2% de ce qui est déversé sur l'agrobusiness, généreusement haussé à 3% cette année. mais toujours pas donné depuis deux ans.
Et s'il n'y avait que cela ?
Ceux qui préparent l'avenir et font vivre le présent, le monde associatif si multiple et si "riche" en bénévoles, voit ses moyens d'actions se réduire d'élection en élection.
Vivre sans subventions ? se couper des instances dirigeantes ? se passer des banques ?
Que faire ? on s'y essaie…
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Zérophyto, leurre ou chimère ?

06/02/2017 | Eusébie

Joli cadeau pour commencer l’année 2017 : « Comment Lyon a banni les pesticides » (Le Monde, 31 dec-1er jan).
Lyon, ville pionnière, depuis 2001, voit 7 ans d’efforts couronnés de succès, atteignant son objectif du zérophyto en temps voulu pour honorer l’interdiction des produits phytosanitaires, fixée par la loi sur la transition énergétique, soit ce 1er janvier 2017. Et tout cela sans signer la charte d’entretien des espaces publics qui semble faire autorité partout. Qu’en est-il dans notre douce Auvergne, et dans le Puy-de-Dôme ?

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Chers taupiers

30/09/2016 | Henri

Chers taupiers, cela fait bientôt 50 ans que je vous favorise. Oui, moi, mangeur de bons fromages. Pas moi seul, évidemment. Toute l'histoire du développement agricole a travaillé en votre faveur. Et, comme le dit si bien Le vice-président de la chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, l'évolution des pratiques agricoles ne peut être remise en cause… RV: INACCEPTABLE, "Le dieu Bromadiolone".
PS. Rassure toi, Henri, aux dernières nouvelles, le Saint-Nectaire ne fait pas partie des fromages livrés au Canada par le CETA.
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La radioactivité rend libre

02/05/2016 | Gustou

Ordoncques, la chaîne Arte, pour fêter les 30 ans de Tchernobyl, a programmé un film qu’elle a co-produit : « de Tchernobyl à Fukushima : zones grises, la vie empoisonnée ». Surprise, ce documentaire d’Olivier Julien est un modèle de désinformation. Arte ne nous avait pas habitués à tant d’hypocrisie dans sa présentation de notre réalité.
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Le dieu bromadiolone

22/02/2016 | Gustou

Une fois de plus, les rats taupiers prolifèrent dans nos pâturages. Ils ont gravement diminué la récolte de foin pour le fromage de Saint-Nectaire, et alentours.
Ces pullulations apparaissent tous les 4 à 5 ans et alors la Fredon préconise des épandages massifs de bromadiolone, un anticoagulant qui atteint bien d'autres animaux, oiseaux (milan royal), mammifères.
Depuis 25 ans, on sait qu'il faut lutter AVANT la prolifération, afin de l'empêcher. Chaque année il faut recommencer, observer, compter, piéger.
Mais les chasseurs tuent, par piège, tir et déterrage tous les prédateurs des rats taupiers.
Et il est si commode, et si profitable, de répandre massivement du poison !
Même les bio sont sollicités pour le faire. Un comble !
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le progrès des graines enrobées

22/12/2015 | Gustou

Mieux que les OGM, les graines enrobées transforment la plante en producteur de pesticide, insecticide et/ou fongicide.
L'inconvénient, pour l'industrie, c'est qu'il faut beaucoup de produit pour enrober les graines; c'est dangereux pour les ouvriers et pour les agriculteurs.
Mais l'agro-industrie oublie les dégâts sur l'environnement agressé en permanence par les molécules tueuses. Les abeilles meurent…
Faux, répond l'agro-industrie, les molécules se dissipent avant la floraison ! Telle est l'information que le Fredon répand dans le public.
Le silence est d'or, dit le proverbe, le mensonge aussi.
Fredon : Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles.
PS; Et c'est pourtant vrai, du moins pour les graines de soja : l'insecticide cesse d'être produit avant la floraison, donc avant que les insectes-cibles apparaissent. Aucun gain de productivité n'a pu être constaté… Alors ? ce progrès ?

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Qui règne dans le 63 ?

20/10/2015 | Gustou

Nous sommes en république. Avec ses lois, un Etat et ses services déconcentrés veillant au respect de la législation.
Mais le législateur, dans sa grande bonté, a prévu des dérogations, pour les cas particuliers et les problèmes locaux. Et aussi des compensations, pour les dégâts à l'environnement , "compensés" par des améliorations "équivalentes" ailleurs.
Et il y a aussi les états de fait, les situations dont on s'accommode, surtout ceux qui en bénéficient.
Qu'en est-il dans le 63 ?
Petit résumé non exhaustif.
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Capitalisme illogique

03/08/2015 | Gustou

Le Marché ne se trompe jamais, la loi du marché, la main invisible qui régit le marché, etc.
Et les coûts systématiquement exclus du Marché ?
Sait-on que la réussite, les bénéfices sont payés par le plus grand nombre, ces invisibles qui assurent la bonne marche des profits ?

100 milliards ici, 157 milliards là: c'est le coût économique des dégâts sanitaires dus aux pollutions chimiques dans l'Union européenne. Coûts "logiquement", ou illogiquement, effacés des ardoises de nos industriels (chimie, véhicules) pour dépolluer l'air et la santé des acheteurs qui fabriquent leurs bénéfices.
Bien évidemment, ces coûts sont connus, car, selon les calculs de l'agrochimie, interdire seulement les néocotinoïdes la priverait de 40% de ses bénéfices. Monsanto, pour sa part, interpellé par des écologistes, évalue (aussi) à 40% la perte de ses bénéfices si on interdisait le round-up.
La santé des hommes (bêtes et plantes unies dans un même destin, celui de notre environnement) est exclue des calculs industriels; elle est pourtant facturée, et lourdement, à chacun d'entre nous et aux systèmes de sécurité sociale !
40% ! Qui peut croire que Monsanto est aussi vulnérable, alors que le glyphosate (récemment reconnu cancérigène probable) est distribué sous des dizaines de formulations par tous les chimistes du monde?
Mensonge et illogisme : les deux mamelles de notre Progrès chimique.

Tribunaux aux ordres, de qui ?

08/07/2015 | Gustou

Rivière Allier contre Tribunal administratif = 0-1.
La rivière Allier quitte le Puy-de-Dôme dans une vaste zone de méandres. Le lit mineur, où l'eau coule, divague dans l'espace du lit majeur : c'est la zone de mobilité, peu ou pas utilisable par l'homme, riche en biodiversité, où la nappe phréatique se dépollue quelque peu, après son passage dans l'empire Limagrain, 4° semencier du monde.
Il était donc urgent de mettre cette zone à la disposition des véhicules à moteur et de brider, enfin, la divagation de l'Allier.
Et tant pis pour les captages d'eau potable, les petits oiseaux et les jolies fleurs.
Les divagations du Tribunal administratif, relatées ci-dessous, montrent qui est le maître de la vie sur terre.
AH, mais !
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Bêtes sauvages, gestionnaires du territoire

07/07/2015 | Gustou

les renards qui mangent les rats taupiers, les milans royaux qui dégustent les charognes, les abeilles qui pollinisent nos arbres fruitiers, le croyez-vous ? ce sont des ennemis des cultures, des nuisibles à détruire.
Mieux vaut empoisonner les prairies que laisser les renards et les mustélidés réguler les populations de taupiers.
Quant aux abeilles, leur arrêt de mort est signé depuis longtemps, car les phytosanitaires, qui protègent les cultures, les dévastent sans pitié ni relâche.
Pour en savoir plus, Gustou relaie un appel venu du département voisin, l'Allier.(download)

PS. Alors que les chasseurs sont chaudement accueillis dans les écoles primaires pour montrer aux enfants comment on tue des animaux sauvages, plusieurs associations, dont l'aspas, travaillent sans relâche pour défendre ces victimes de l'agression humaine.
Les requins protègent les océans ? Le saviez-vous, c'est l'aspas qui vous informe.
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Economie circulaire en panne

03/07/2015 | zero waste

Pddne relaie l'information de Flore Berlingen, directrice de Zero Waste France (ex Cniid).

La France reste accro à l'incinération qui, d'après les adorateurs, élimine 90% des déchets.
En réalité, c'est un gros producteur de CSR (combustibles solides de récupération), pour environ 300 kg par tonne de "déchets".
Chaque fois qu'un incinérateur est construit, la collecte et surtout le tri des ordures ménagères régresse. Comme c'est le cas dans le Puy-de-Dôme.

Les déchets du BTP, eux, sont toujours estimés à 3% de recyclables, depuis plus de 20 ans…

Et recyclable, ne veut pas dire recyclés ! Comme pour tous les autres déchets que nous sommes invités à trier, en les mélangeant de plus en plus !
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Appel de Poitiers, 24 juin 2012

10/04/2015 | Philomène

Les abeilles, sentinelles de l'environnement, sont rudement traitées par l'agriculture dominante. Des escrocs en profitent profitent pour récolter des adresses mails via des pétitions (RV: AU QUOTIDIEN: "vérifiez vos pétitions")
Comme s'il n'y avait pas d'autres actions, insuffisamment médiatisées.
Pddne estime utile de relayer l'appel de Poitiers!

Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » lançons un appel solennel à la société tout entière à s’engager de toute URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !


Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l’agriculture (± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n’est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.
Ce modèle franchit aujourd’hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité et les atteintes à la santé publique, sur fond d’épuisement des énergies fossiles qui l’ont alimenté.

Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d’urgence !

Nous demandons :
1) Pour sauver l’abeille, les autres pollinisateurs et la biodiversité :
l’interdiction des OGM (dans les champs, dans l’alimentation humaine et animale), à commencer par le renforcement du moratoire sur le MON 810 ;
l’interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes et phényles pyrazoles (Cruiser, Gaucho, Régent,…) ;
le refus de toute ligne directrice européenne qui amoindrirait encore l’évaluation des OGM ;
l’interdiction des plantes pesticides, en particulier les nouveaux colzas et tournesols mutés pour tolérer les herbicides inhibiteurs de l’ALS ;
la refonte totale des procédures d’évaluation des pesticides (AMM,…), s’appuyant sur le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) préconisant la révision des protocoles d’évaluation des pesticides sur les abeilles ; notamment en rendant publiques les études de toxicité des firmes qui ne peuvent en aucun cas être couvertes par le secret industriel ;
une pénalisation forte de toute pollution et de toute atteinte à la biodiversité, une obligation de réparation et l’exclusion de toute forme de compensation qui donne un droit à polluer ou à détruire la biodiversité.


2) Pour la reconnaissance des droits des paysans :
l’interdiction de tout brevet et de toute forme de droit de propriété industrielle sur le vivant (Certification d’Obtention Végétale de 1991) qui sont les outils de la spéculation financière sur la biodiversité et la nature ;
l’abrogation de la loi sur les COV de décembre 2011 ;
l’adoption d’une loi de reconnaissance positive des droits des paysannes et des paysans, des jardiniers et des artisans semenciers, d’utiliser, resemer, échanger, diffuser leurs semences, et les protéger des contaminations génétiques et de la biopiraterie ;
l’accès à la terre et à l’eau, maîtrisé et équitablement réparti, tout en respectant les besoins des milieux aquatiques.


3) Pour un changement des pratiques agricoles :
dans le cadre de la PAC, des mesures fortes d’incitation aux pratiques alternatives à l’utilisation des pesticides, alternatives pour protéger les sols, l’eau, la santé humaine en restaurant la biodiversité ;
la reconnaissance des alternatives aux pesticides à commencer par l’autorisation immédiate des Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP).


La biodiversité : un réservoir de solutions !
La semence est le premier maillon de la chaîne agricole et alimentaire. Les agricultures paysannes et biologiques, que la société appelle de ses vœux, ne peuvent se satisfaire de semences industrielles ; elles ont besoin de semences paysannes. Celles-ci donnent un sens au travail des paysans avec le vivant. Elles sont la vie, en opposition aux technologies de manipulation du vivant. La diversité intravariétale et variétale permet l’adaptation à la diversité des terroirs, à la variabilité et aux évolutions climatiques à venir.
Les semences paysannes permettent :
la liberté de choix des paysans et des consommateurs ;
l’indépendance vis-à-vis de l’agrochimie (engrais, pesticides, semences hybrides F1, OGM) ;
une meilleure qualité nutritionnelle (antioxydants, oligoéléments,…) et gustative ;
une réponse par rapport aux problèmes de l’eau, moins de pollution, moins de consommation, moins d’érosion des sols ;
une agriculture nourricière assurant la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud.


Nous nous engageons à :
reprendre notre rôle et nos droits dans l’orientation des choix politiques, car le débat politique préoccupé exclusivement de la nature ne se soucie pas des questions sociales et économiques, tout comme le débat politique préoccupé exclusivement de l’économique et du social ne se soucie pas de la nature et la considère comme une ressource ou un bien librement exploitable ;
sortir de la société techniciste et productiviste qui permet l’appropriation privée de la nature en standardisant les produits qui en sont issus ;
nous réapproprier les droits d’usage collectifs inaliénables à la terre, à l’eau, aux semences, aux savoirs ;
respecter et gérer collectivement la biodiversité sauvage et agricole en priorité à l’échelle locale. La biodiversité sauvage ne doit pas être marchandisée, la biodiversité agricole ne doit pas être standardisée. C’est un préalable pour construire la souveraineté alimentaire.
remettre les savoirs et les savoir-faire populaires et professionnels au même niveau de légitimité que les savoirs scientifiques ;
respecter l’expression citoyenne et le débat contradictoire ;
refuser les accords publics-privés, qui pervertissent la recherche publique, pour la remettre à sa place au sein de la société ;
nous réapproprier une éthique sociale et de la nature ; nous approprier un nouveau paradigme global qui replace l’être humain au cœur de la nature et non plus au-dessus, notamment dans le cadre d’une recherche citoyenne basée sur l’intérêt commun.


Un autre monde n’est pas seulement possible, il est indispensable !
Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité », nous le construisons ensemble immédiatement !

histoire des VTH

26/08/2013 | marie

Les VTH, variétés végétales tolérantes aux herbicides sont issues d'une manipulation technique qui accélère leurs mutations, afin de choisir celles qui 'tolèrent' les herbicides : celles que l'on peut arroser d'herbicides sans qu'elles meurent, provoquant des mutations naturelles cette fois chez les plantes adventices.
Une visite à la Draf, le 16 juillet 2013 a eu pour effet un second RV pour le 17 septembre.
Voici une "brève histoire de la triple alliance : cultures, adventices et profits de l'agro-industrie
RV : PESTICIDES : "Visite à la Draf, VTH peu connus"
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Manifestation du 29 mars 2008 à Clermont Ferrand

29/03/2008 |

Alors que se tenait l'assemblée générale de PdDNE, d'autres manifestaient Place de Jaude leur opposition à une tolérance de PGM dans les produits "bio"

Grève de la faim

07/01/2008 |

Accueil des grévistes en gare de Clermont Ferrand lundi 7 janvier 2008
 PAS D’OGM DANS NOS ASSIETTES, NI DANS NOS CHAMPS

 

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Révélations sur un système corrompu
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La crise climatique menace de dislocation les sociétés humaines et les écosystèmes, mais on ne fait rien. Si ce n'est d'innombrables conférences mises en scène, au cours desquelles on s'embrasse en jetant des confetti. La science a parlé : il faut réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre, mais on les augmente chaque année. Ce livre raconte pour la première fois les raisons de ce qu'il faut appeler un sabotage. Par les multinationales, mais aussi par une ONU mille fois complice.

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Tout oeut changer


L'alternative est simple : changer OU disparaître
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L'invention de la nature


Au XVIII° siècle, la curiosité était une qualité exigeante et les esprits cultivés voulaient connaître et comprendre la nature.
Aujourd'hui, nous avons besoin de retrouver notre curiosité pour explorer notre situation.
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Génétiquement incorrect


En 2003, le refus des PGM (plantes génétiquement modifiées) nécessite de connaître et de comprendre cette transformation génétique. GE Séralini (et C. Vélot) sont de bons professeurs. Vous pouvez peut-être lire -gratuitement- ce livre chez les Augustes.Mais aussi :
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Lire Christian Vélot


OGM : Tout s'explique
Ce n'est pas si compliqué qu'on le croit.
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Lire Christophe Elain


"Un petit coin pour soulager la planète", Editions Goutte de sable.
Les toilettes sèches, vous connaissez ? Faites un effort si cela vous est possible, aïe, aïe.
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Lire Svetlana Alexievitch


La supplication : Tchernobyl, chronique du monde qui s'approche bien trop près de nous.
La compagnie "Brut de béton" l'a fait vivre dans son théâtre; d'autres aussi. La pièce a été jouée à Tchernobyl…
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Lire Youri Bandazhevsky


La philosophie de ma vie : Journal de prison (Broché)
Témoignage du médecin qui a tout quitté pour soigner les irradiés de Tchernobyl. Et qui fut citoyen d'honneur de Clermont-Ferrand pendant une année d'exil.
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Lire Wladimir Tchertkoff


Le Crime de Tchernobyl : Le goulag nucléaire (Broché)
Tant il est vrai que l'industrie nucléaire est indissociable de la dictature, même chez nous.
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Lire Hervé Kempf


Editions du Seuil, 14 €.
Et même les moins riches ! difficile question de la diminution de notre empreinte sur la terre
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Lire Fabrice Nicolino


Un empoisonnement UNIVERSEL.
Comment les produits chimiques ont envahi la planète.
On vous l'avait dit : Fabrice Nicolino écrit beaucoup.
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Avant que Nature meure


Attention, archive !
Publié en 1965, ce livre nous apprend que nous avons commencé à mettre la Nature en danger. 542 pages d'informations à l'appui.
Cela fait longtemps qu'on nous le dit !
Cette édition de 1971 est illustrée par un incendie. Photo prémonitoire ? nullement, simple logique. Voir la Californie, Portugal, Suède, Grèce…
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